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Après deux jours de procès à huis clos, la cour d’assises de la Savoie a condamné, hier après-midi, Samir Haioun, 28 ans, à douze ans de réclusion criminelle. Le charpentier albertvillois était accusé d’avoir commis deux viols.
Une jeune femme de 25 ans avait déposé plainte contre lui, à Albertville, dénonçant les faits dont elle avait été victime à son propre domicile pendant la nuit du 14 au 15 octobre 2011. En rentrant chez elle après une soirée, elle avait trouvé cet homme qu’elle connaissait à son domicile et qui, visiblement, avait bu. Il avait exercé des violences, puis il avait abusé d’elle.
C’est en effectuant l’enquête de police scientifique sur cette affaire qu’une correspondance devait être découverte entre l’ADN de Samir Haioun et une empreinte génétique non identifiée relevée dans une affaire non résolue.
Toujours à Albertville, le 21 février 2010, vers six heures du matin, une femme âgée de 45 ans avait été violée par un homme sous la menace d’un couteau. En sortant de chez elle pour aller travailler, elle avait été suivie par deux hommes. Elle avait été agressée et violée dans un passage souterrain. Puis, violée de nouveau dans une entrée d’immeuble. Ses agresseurs n’avaient jamais été retrouvés et l’enquête avait été classée, jusqu’à l’arrestation de Samir Haioun.
Pour les deux faits, dix ans de réclusion avaient été réclamés contre lui, hier, par l’avocat général.
À titre de peines complémentaires, la cour d’assises a interdit Samir Haioun de séjour en Savoie et Haute-Savoie et lui a imposé cinq ans de suivi socio judiciaire à sa sortie de détention, avec le risque de pouvoir être réincarcéré jusqu’à cinq ans s’il ne respectait pas cette contrainte. L’accusé était détenu depuis novembre 2011.
Le Dauphiné

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