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Addendum

[…] Une lettre, signée d’un énigmatique « collectif des salariés et amis de FTA », a été transmise à la fin août au parquet de Paris, à des salariés et à des financeurs de cette association, spécialisée dans l’accueil et  l’accompagnement des demandeurs d’asile. […]

La lettre anonyme évoquait le cas d’une salariée embauchée en 2010. « Il s’agit d’une personne qui a notamment organisé une exposition pour notre 40e anniversaire, elle n’a pas besoin d’un bureau au siège », a justifié Pierre Henry. Quant à son « Dictionnaire, Atlas des migrations », transmis au réseau de FTA, il « n’a coûté que 203 euros à l’association, grâce aux subventions d’autres partenaires, et il m’a rapporté 137 euros de droits d’auteurs« , a-t-il expliqué.

La lettre lui reprochait aussi d’avoir autorisé FTA à prêter de l’argent à une salariée. « Elle connaissait une rupture de vie : soit on l’aidait, soit elle se retrouvait à la rue », a-t-il justifié. Reste l’ambition politique : « j’ai soutenu François Hollande, je ne m’en suis jamais caché. Mais après seize ans à la tête de FTA je n’ai aucun mandat et ne figure sur aucune liste », a-t-il noté. « Je suis très en colère contre les auteurs de cette lettre : soit ça vient de l’interne et c’est irresponsable dans une période comme la nôtre. Soit ça vient de l’extérieur et c’est dégueulasse », a-t-il tonné. […]

TF1 News

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JT – 19/20 – France 3 – 26/07/11


Soupçonné de «détournement d’argent public», le patron de l’association humanitaire d’aide aux réfugiés, Pierre Henry, se dit «victime d’une cabale» et justifie au Figaro ses pratiques.

Hebergeur d'imageL’association France Terre d’Asile vit des moments difficiles. Le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête préliminaire sur des suspicions de détournement d’argent public, selon des informations du Parisien . Le directeur général de l’association, Pierre Henry, s’en défend catégoriquement et dénonce un «procédé odieux» visant à le déstabiliser. […]

«Tout ça c’est du pipeau. J’ai aussitôt déposé plainte pour diffamation», confie Pierre Henry au Figaro, regrettant de se voir «violemment jeté dans la rubrique des faits divers».

Principal fait reproché au directeur de l’association humanitaire : en mai 2004, il a contracté un emprunt de 271.000 euros auprès de la trésorerie de l’association, pour financer l’achat d’un appartement privé. «C’était une maladresse, reconnaît Pierre Henry aujourd’hui, mais il n’y a là aucun délit. J’ai intégralement remboursé ce prêt dans les vingt-trois jours qui ont suivi.» L’inspection générale de l’administration enquête actuellement sur le sujet, selon Le Parisien.

«Nous sommes dans une période déplorable, dégueulasse», tonne Pierre Henry. Rejetant en bloc les accusations, il y voit une «cabale» qui chercherait à le déstabiliser :

«Je suis un symbole à salir, celui du vivre-ensemble, d’une France ouverte, qui aide les réfugiés et les demandeurs d’asile. Dans le climat politique actuel, ça ne passe pas.» […]

Le Figaro

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