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[Article dont nous recommandons la lecture complète] Rose voudrait qu’un tabou tombe, que les langues se délient. « J’aime mon métier, je n’ai rien à reprocher à l’institution. Mais ce qui se passe à l’hôpital n’est pas normal. Il faut le dire.

Raconter que les gens envoyés par les associations ou le SAMU social passent devant ceux qui ont travaillé toute une vie, parce qu’ils nous menacent et qu’on a peur.

Dire que l’on pleure parfois aux toilettes. Ou qu’on prend des bêtabloquants le soir à la maison ». Le fils de Rose a patienté six semaines avant d’être opéré d’une fracture de la mâchoire. Il avait emprunté le parcours de soins classique. Elle-même a attendu trois mois pour une mammographie.
« Je ne suis pas raciste, reprend l’aide-soignante. Mais j’en ai marre de ces gens qui ne nous aiment pas, et qui estiment que tout leur est dû parce que “c’est la France”. C’est ce qu’ils nous disent, à chaque fois qu’on essaie de les adresser vers un généraliste ».[…] Le quotidien du médecin, merci à oliviernos
Pour information :

Permanences d’Accès aux Soins de Santé

Les Permanences d’Accès aux Soins de Santé (PASS) sont des cellules médico-sociales rattachées aux hôpitaux. Introduites par la loi d’orientation de lutte contre l’exclusion en 1998, les PASS ont pour objectif :

  • de faciliter l’accès aux soins et à la prévention (notamment aux dépistages) les personnes en situation de précarité ;
  • d’accompagner les personnes en situation de précarité dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits.

Sans se substituer aux dispositifs de droits communs les PASS permettent aux personnes en situation de précarité de bénéficier d’un accompagnement médico-social personnalisé durant un temps suffisant afin d’intégrer ou de réintégrer le circuit médico-social de tout citoyen.
Les médecins et infirmiers des PASS répondent en priorité à la demande de soins et de prévention.
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