Fdesouche

Femme de caïd de Marseille, auteur de “Au bout de la violence”, Elina Fériel évoque la réalité des quartiers nord de la cité phocéenne. Un livre écrit sous pseudonyme pour alerter sur les violences à Marseille.

Marseille, symbole malgré elle de la violence et enjeu politique du gouvernement. Si la ville, classée en Zone sécurité prioritaire (ZSP), est officiellement une priorité du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, la réalité sur le terrain se fait encore attendre selon Elina Fériel, ex-femme de caïd et auteur du livre “Au bout de la violence”

“Il faudrait que Manuel Valls arrête avec ses stéréotypes. Le gouvernement n’a rien réinvesti du tout. On voit effectivement un peu plus de policiers, en journée. Ils font des contrôles mais uniquement ce dont ils ont envie: ils vont contrôler des familles en voiture mais pas des jeunes qui arrivent, musique à fond en voiture. Peut-être ont-ils un peu peur“, a-t-elle accusé lundi matin sur BFMTV.

De ces années de vie dans les quartiers nord de Marseille, Elina Fériel garde un goût de gâchis.  “Aujourd’hui, les petits de 17 ans ont des armes. On ne se menace plus, on se tire dessus”, a-t-elle assuré, appelant à une plus grande présence policière au coeur des quartiers nord

De ses années dans les quartiers nord, Elina Fériel garde toutefois plusieurs bons souvenirs. Notamment “une absence de racisme” et “une meilleur considération des femmes”.

“Avant, il était encore possible de sortir et d’avoir des amis, les garçons des cités étaient nos grand-frères, nos protecteurs. Aujourd’hui, quand je vois le genre de femme que l’on met en dernière page d’un quotidien national, je me dis: ‘mais pauvre France’, a-t-elle accusé, déplorant la dégradation générale de l’image de la femme dans la société. Alors pour les femmes, aujourd’hui c’est le niqab ou Nabilla?”

BFM

Fdesouche sur les réseaux sociaux