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Les pompiers de Montpellier, lassés par la recrudescence d’ «incivilités urbaines» dont ils sont la cible, ont discuté jeudi avec une dizaines de jeunes du quartier de la Paillade afin de créer «un climat de confiance et nouer un tissu relationnel avec la population locale». Le mot “violence” ne sera pas prononcé.

À l’ordre du jour pour le lieutenant-colonel Jahnich : «Endiguer les provocations verbales et autres jets de projectiles que subissent régulièrement les hommes et leur permettre ainsi de réaliser leurs missions en toute quiétude.» Pourtant, ici comme ailleurs, la délinquance urbaine existe. Chiffres à l’appui, le lieutenant-colonel rappelle que «depuis le début de l’année, les sapeurs ont réalisé 186 interventions sur des feux de poubelles ou de voitures». Mais il s’agit là d’un autre problème…

Chefer et Fouad expliquent ce phénomène par un «mal-être social, alimenté par un sentiment d’abandon de l’État face au taux de chômage, qui atteint des sommets à La Paillade ». Les symboles d’un État qui se désengage sont souvent perçus comme une provocation.

Midi Libre (Merci à Le Hutin)

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