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Un énième  nouveau « machin » pour les banlieues : « Quand on veut enterrer un problème, on créé une commission » notait déjà Clemenceau et ce gouvernement sacrifie à l’usage  en annonçant régulièrement    la mise en place d’une nouvelle structure, et autres réunions de concertation et de réflexion sur le cas des « quartiers pluriels ».

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Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois

Ce mardi,  François Fillon présidera donc l’installation   du nouveau « Conseil national des villes », pour tenter d’accréditer l’idée que « le plan Marshall » pour les banlieues évoqué en 2007 a un semblant de réalité.  La mission du Conseil en question  visant à préparer un  redécoupage en « quartiers difficiles » et « très difficiles », « zones urbaines sensibles » et celles  qui le sont (un peu) moins. Il faut bien  donner du grain à moudre  aux  crânes d’œufs des ministères…(…)

Fort de la pétition, qu’il vient de lancer dans le Journal du Dimanche, une « Lettre à ceux qui ignorent les banlieues » signée par 46 maires, (PS, PC, Verts, Europe Ecologie, UMP, MoDem et Nouveau Centre), Claude Dilain a déploré que M Fillon ait mis « plus d’un an à installer ce Conseil national des villes ». « Il y a un certain nombre de faits qui montrent que de nouveau le problème des banlieues disparaît du débat national. On ne parle des banlieues que lorsque ça brûle ». « Est-ce qu’il faut vraiment des émeutes ? Il y a un certain nombre de chiffres qui devraient alerter la société française avant même les émeutes ».

Adepte de la fausse symétrie comme tout socialiste qui se respecte, M Dilain a insisté implicitement pour que les Français qui ne vivent pas dans les zones plurielles ou qui ont pu fuir les quartiers babélisés, soient financièrement sanctionnés. « Est-ce qu’on peut accepter que 10% des villes les plus riches consomment 30% de toute la richesse des villes alors que 10% des villes les plus pauvres n’en consomment que 1% », a-t-il ainsi déclaré, avant de s’inquiéter du fait que dans notre Etat en faillite, « tous les mécanismes de solidarité vont être gelés, voire même diminués ».

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