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Les représentants de cinq partis d’extrême-droite ont donné naissance samedi à l’Alliance des mouvements nationaux européens (AMNE). Le Front national français et son homologue belge, la Fiamma Tricolore italienne, le Parti démocrate national suédois répondaient à l’invitation du Jobbik hongrois, qui célébrait à la fois le 53e anniversaire du soulèvement de Budapest et les vingt ans de la Révolution hongroise à grand renfort de rhétorique nationaliste .
Le futur parti européen, dont les statuts devraient être déposés prochainement, entend « protéger l’Europe de l’impérialisme religieux, politique, économique et financier ». Un ambitieux programme, dont la réalisation à moyen terme risque de souffrir des difficultés que devrait rencontrer l’AMNE pour s’assurer une présence visible au Parlement européen, synonyme d’avantages dans la répartition des postes et de temps de parole supplémentaire.

Le futur parti européen, dont les statuts devraient être déposés prochainement, entend « protéger l’Europe de l’impérialisme religieux, politique, économique et financier »

Depuis les élections de juin 2009, le FN français et le Jobbik comptent chacun trois eurodéputés. Les Démocrates nationaux suédois, Fiamma Tricolore et le FN belge n’en ont aucun. Or, pour pouvoir former un groupe, un mouvement politique transeuropéen doit réunir 25 députés issus d’un quart des Etats membres, soit sept aujourd’hui.
Avec seulement six députés représentant deux pays, la nouvelle alliance est donc loin du compte. Il n’est pas certain que le renfort espéré du British National Party (2 eurodéputés), du FPÖ de feu Jörg Haider (idem) ou de formations analogues en Espagne et au Portugal (aucun eurodéputé) y change quelque chose. Source (merci à big brother)

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