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  • Deux milliards d’euro : c’est le chiffre d’affaires du marché français de la drogue. L’héroïne effectue son grand retour depuis trois ans, tandis que la cocaïne, qui transite dorénavant par l’Afrique de l’Ouest, gagne des parts de marché au-delà de la clientèle traditionnelle des milieux “branchés“. Mais la première des drogues distribuées reste le cannabis, dont le marché, évalué à 840 millions d’euro, trouve sa porte d’entrée dans quelque 1.000 cités de banlieue identifiées par la Direction Centrale de la PJ. Source
  • Emblématique de ces quartiers livrés aux mafias de dealers, la cité des Beaudottes à Sevran, en Seine-Saint-Denis, est tout entière dédiée au trafic : sur le parking, les voitures des consommateurs et des grossistes défilent, venues de toute la France. De nombreux appartements squattés font office de laboratoire de drogue. Des hommes armés sont postés aux fenêtres, tandis que des gamins arpentent les allées pour signaler toute arrivée suspecte. Une organisation sans faille, au service d’un marché juteux : chaque cage d’escalier rapporterait 3.000 euro net par jour. Source
  • 3000 € par jour, c’est également le chiffre d’affaires de la drogue à la Cité du Castellas (Marseille), qui tient le haut du pavé de la revente de stupéfiants avec la cité voisine “La Solidarité“. Source
  • La police laisse-t-elle les trafics prospérer, totalement ou partiellement ? C’est ce qu’affirme un contributeur du Bondy Blog qui rapporte le témoignage d’un habitant de la Courneuve : « une policière m’a dit qu’on leur (les forces de l’ordre) demandait de laisser les mecs faire leur truc pour avoir la paix ». Source

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