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Sans consulter la population, les dirigeants français ont autorisé, organisé, et soutenu l’immigration de peuplement. Des dirigeants pourtant censés représenter les intérêts et la volonté de la population. Paradoxe ? Non. La contradiction a été résolue par James Buchanan : sa  « théorie des choix publics » lui a valu le Prix Nobel d’Économie 1986.
L’économie considère tout travailleur du secteur privé comme un “égoïste” . Son seul objectif est de maximiser son bien-être personnel, gagner le maximum d’argent en un minimum de temps, et faire le travail le moins difficile possible.
James Buchanan a été récompensé pour avoir suggéré que nos gouvernants pouvaient être pareillement motivés. Sa «théorie des choix publics» explique les choix gouvernementaux par l’intérêt personnel des dirigeants : gagner le plus possible, détenir le plus de pouvoir possible, accumuler le maximum d’avantages, faire le travail le moins difficile possible, etc…
Selon cette théorie, lorsque l’intérêt personnel d’un dirigeant entre en conflit avec l’intérêt général, c’est l’intérêt personnel qui l’emporte. Le problème de l’immigration en est une bonne illustration. Quand, dans les années 1970, Francis Bouygues (et d’autres) demandent la mise en place du regroupement familial, c’est par intérêt personnel que nos dirigeants acceptent. Francis Bouygues, influent, puissant peut distribuer les faveurs,  mettre des bâtons dans les roues de ses opposants. Mieux vaut aller dans son sens… Bouygues n’est sans doute pas le seul à avoir fait pression dans ce sens, mais il est parmi ceux qui ont laissé le plus de traces.
Inutile, dès lors, de s’étonner des divergences profondes entre la volonté populaire et l’action gouvernementale. Selon James Buchanan, ces divergences sont inéluctables, malgré nos prétentions à la démocratie. Mieux vaut donc se demander comment reprendre les choses en main.

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