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Nombreux sont les Français qui fondent leurs espoirs sur l’alternance démocratique : « Ah, si notre candidat avait gagné les élections ! ». Carroll Quigley, célèbre professeur de sciences politiques de l’université de Georgetown, explique pourtant dans son essai Tragedy and Hope pourquoi les élections ne sont qu’un leurre. C. Quigley compte parmi ses nombreux disciples un certain Bill Clinton…
Selon Carroll Quigley, un réseau mondialiste comptant des ramifications dans la politique, la haute finance, les universités les plus prestigieuses, les médias, la fonction publique et les grandes fondations caritatives, influence de façon occulte la politique mondiale. Ce réseau, Carroll Quigley l’a étudié pendant vingt ans. Dans Tragedy and Hope, il révèle ses agissements et ses méthodes.
L’une des leviers dont dispose l’Establishment pour exercer son pouvoir est le détournement et la corruption du jeu démocratique. Carroll Quigley en décrit le mécanisme en ces termes (p. 1247) :

L’argument selon lequel deux partis opposés doivent représenter des idéaux et des programmes rivaux, l’un de droite et l’autre de gauche, est une idée ridicule, acceptable uniquement par les idéalistes et les universitaires. Les deux partis doivent au contraire être pratiquement identiques, afin que les élections, tout en laissant croire au peuple qu’il a évincé ses mauvais dirigeants, ne modifient en rien la politique du pays.
Le parti au pouvoir devient au bout d’un certain temps corrompu, sclérosé. On le remplace à chaque échéance électorale par le parti rival, qui ne présente pas ces faiblesses, mais qui poursuit, avec une vigueur renouvelée, les mêmes politiques de base.

Le raisonnement de Quigley est applicable à la France. Sur les orientations politiques fondamentales (mondialisme, Union Européenne, immigration), la gauche et la droite ont pratiquement mis en œuvre les mêmes politiques lorsqu’elles étaient au pouvoir.
Au-delà des invectives, du positionnement idéologique, et des effets de manche, il n’est donc pas surprenant de voir Nicolas Sarkozy mener une politique d’immigration identique (dans ses effets) à celle de ses prédécesseurs. Selon Quigley, c’est inévitable. Et la situation perdurera tant que les électeurs n’auront pas pris conscience de la supercherie. Ce que Carroll Quigley ne dit pas, c’est quelle alternative au mécanisme démocratique permettra un jour au peuple de faire entendre sa voix.

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