Fdesouche

«L’immigration est une chance, la diversité est une richesse…» Cette mystique contemporaine, que nul n’ose plus remettre en cause sous peine de subir les foudres (morales ou judiciaires) des gardiens du dogme, est sérieusement mise à mal par le célèbre sociologue américain Robert Putnam.
Selon ses travaux, la «diversité ethnique» résultant de l’immigration mine le «capital social» et dégrade l’ensemble des réseaux sociaux permettant aux individus de participer à la vie en société.
Dans un article de 2007 intitulé «Diversity and Community in the 21st Century», Robert Putnam expose les résultats d’une enquête portant sur la confiance envers ses voisins, les pratiques et attitudes civiques, les liens d’amitié etc…,  enquête menée auprès de 30 000 personnes dans 41 villes et villages des États-Unis.
Les résultats sont les suivants :

    Plus la diversité ethnique est élevée :

  • moins les citoyens font confiance aux gouvernements, aux dirigeants et aux médias locaux
  • moins les taux d’enregistrement sur les listes électorales sont élevés
  • moins les gens font du bénévolat ou se permettent des dons aux organismes de charité
  • moins les citoyens sont enclins à participer à des projets communautaires
  • moins ils ont d’amis ou de confidents.

Putnam, lui-même mal à l’aise avec ses propres conclusions, estime que ses données infirment les deux théories les plus courantes sur l’immigration. La première, celle du «contact» (très courante chez les bien-pensants des grandes villes), voudrait que plus l’on rencontre de gens d’autres cultures que la nôtre, plus l’on devient tolérant. La seconde, celle du «conflit», postule au contraire que plus l’on rencontre des gens différents, plus l’on se replie sur sa communauté, d’où la formation de ghettos.

«La diversité entraîne anomie et isolement. Les gens qui vivent dans des lieux “diversifiés” semblent se réfugier dans leur carapace, comme des tortues.»

Putnam conclut pour sa part que la diversité conduit les gens à se comporter comme… des tortues : «La diversité entraîne anomie et isolement. […] les gens qui vivent dans des lieux “diversifiés” semblent se réfugier dans leur carapace, comme des tortues.»
Dans ces lieux de “diversité”, non seulement les niveaux de confiance dans les membres des autres communautés s’affaissent-ils, mais parallèlement, la confiance à l’égard des membres de la communauté dont on est issu s’érode. L’individu, pour reprendre la formule de Tocqueville, se réfugie «dans la solitude de son propre coeur». (Source : adapté de cet article)

Fdesouche sur les réseaux sociaux