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Selon une étude internationale présentée à Bonn, des dizaines de millions de personnes seront forcées de quitter leur terre et parfois leur pays inondé ou desséché dans les décennies à venir.
Selon les projections, le nombre de migrants atteindra de 25 à 50 millions en 2010, jusqu’à 700 millions en 2050. L’Organisation internationale des migrations (OMI) s’en tient à une estimation médiane de 250 millions en 2050.
L’étude “In search of Shelter” (A la recherche d’un abri), conduite dans 23 pays et présentée en marge des négociations du nouvel accord contre le réchauffement, insiste pour que la communauté internationale intègre la dimension de ces migrations dans le futur traité international.
« Le déplacement des populations est généralement motivé par un ensemble de facteurs sociaux et économiques, mais l’influence du changement climatique est déjà croissante », explique Koko Walter. “Près du tiers de la population mondiale est concernée par la fonte des glaciers, l’augmentation du niveau de la mer, les risques d’inondations dans un premier temps, de sécheresse à long terme“, relève M. Ehrhart.
Les principales régions concernées sont les méga-deltas d’Asie – Gange et Mékong – celui du Nil, mais aussi l’Amérique centrale et le Sahel en Afrique de l’ouest, où 65% des terres cultivables sont déjà dégradées sous l’effet de la sécheresse, note l’étude.
Aussi le futur accord, qui doit être adopté en décembre à Copenhague, doit donner une “priorité absolue” aux populations les plus vulnérables dans les schémas de financement.
Les migrations doivent être reconnues comme un élément important de l’adaptation” au changement climatique, insiste Charles Ehrhart. Source

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