Fdesouche

La nouvelle municipalité de Toulouse dont le maire est Pierre Cohen (PS) veut être en pointe en matière de droits des minorités. Après la célébration de mariages d’homosexuels, un débat a eu lieu récemment salle du Capitole pour débattre de la grave question de la citoyenneté de ceux qui ne sont pas citoyens français et de la création du Conseil toulousain des résidents étrangers (COTRE).

Selon l’adjoint au maire, Jean-Paul Makengo, ce sont ces gens qui habitent la ville et y travaillent, «qui la font et y paient des impôts» mais ils n’ont «pas le droit de s’y exprimer, n’ayant pas le droit de vote». C’est donc pour recueillir leur opinion que le Conseil toulousain des résidents étrangers (COTRE) va être installé.

Ce Conseil aura pour vocation de représenter les étrangers hors Union Européenne afin de prendre en compte leur avis sur des sujets tels que l’accueil et l’intégration des nouveaux résidents, la diversité culturelle et l’histoire de l’immigration (ou comment favoriser l’enrichissement culturel réciproque de tous les Toulousains) ou encore la lutte contre les discriminations. Cette structure devra aussi leur donner la parole sur l’accès au droit de vote et à la nationalité française.

Cette citoyenneté universelle ravit les intéressés: ressortissants du Sénégal, du Mali ou du Vietnam. «En 40 ans de vie à Toulouse, dit un participant, je n’ai jamais été consulté de cette façon».

Toulouse, ville de la diversité, compte 450 000 habitants dont 28.838 résidents et 10 320 étudiants étrangers. Origines : Afrique : 67,5 % ; Asie : 20,1 % ; Amérique : 9,6 % ; Europe hors UE : 2,5 % ; Océanie : 0,3 %. (source)

Fdesouche sur les réseaux sociaux