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Les principaux pays européens se dirigent vers la récession. C’est la conclusion d’une étude, réalisée par la banque américaine d’investissement Goldman Sachs. Selon cette étude, la probabilité d’un krach économique dépasserait le seuil de 40% pour l’Italie, l’Autriche et la France.

Les perspectives pour les États-Unis ne sont guère meilleures. En revanche, pour les pays de BRICS, la probabilité d’une telle évolution économique reste minime.

Certains indicateurs macroéconomiques indiquent que les États-Unis sont entrés dans une phase de récession. Il reste à savoir combien de temps elle va durer.

Les analystes de Goldman Sachs se sont penchés sur les performances économiques des différents pays au cours de ces 150 dernières années et ont systématisé l’information qui concerne les récessions, observées pendant plus de 10 ans dans certains pays.

En évaluant la probabilité d’une récession dans les différents pays du monde, les spécialistes ont pris en compte leur rythme de croissance du PIB par habitant, le taux d’inflation, le niveau du chômage, la dynamique du marché de l’immobilier et l’évolution de leur titres boursiers.

Les experts de Goldman Sachs établissent une probabilité de 43 %, plaçant ainsi les États-Unis en sixième position dans le classement des pays à risque de récession. Les pays émergents se retrouvent, quant à eux, en bas de cette liste et la probabilité d’une récession y est minimale.

Pour la Russie et la Chine, elle représente à peine 0,5 %, pour l’Inde -1%. Quant à deux autres membres du BRICS – l’Afrique du Sud et le Brésil – ces indicateurs sont respectivement de 9,5 % et de 14,5 %.

Les auteurs ne prétendent pas donner les pays à risque de récession avec 100 % d’exactitude dans leur étude. Il s’agit seulement d’une tentative de dresser un tableau de probabilité d’une nouvelle crise économique sur la base de données historiques.

Ces données indiquent clairement que les autorités des principales économies mondiales peuvent éviter la récession uniquement en prenant des mesures impopulaires. L’analyste du groupe «Kalita-Finances» Alexeï Viazovski note que c’est à cause de ces dirigeants que les États se trouvent actuellement dans une impasse d’où il sera difficile de sortir.

«Il s’agit d’une discipline financière pour les États. Il faut réduire les dépenses budgétaires, mais la marge de manœuvre reste trop étroite. On le voit bien en Grèce où on licencie principalement des fonctionnaires. Le même destin attend également les pays développés.»

L’étude de Goldman Sachs a encore un autre défaut. Elle évalue la probabilité de récession uniquement par pays. Mais comme préviennent les analystes, si cette récession commence aux États-Unis ou dans l’UE, cela aura un effet négatif sur les autres pays.

Voix de la Russie

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