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Le 22 septembre, la macabre découverte d’un corps sans tête ni membres dans la rivière Yonne, près de l’écluse de la Chaînette à Auxerre, avait glacé les habitants. Dix jours plus tard, les analyses ADN ont permis d’établir l’identité de la victime, dans un état de putréfaction « très avancée », qui avait rendu l’autopsie impossible.

Le parquet a confirmé vendredi 3 octobre qu’il s’agissait « d’un homme rwandais en situation régulière sur le territoire national », disposant d’un titre de séjour. Né officiellement le 1er janvier 2000, une date jugée « très fantaisiste » par le procureur Hugues de Phily, il était déjà connu des services de police pour « diverses infractions commises à Auxerre et en Puisaye », la dernière datant de juin 2024. C’est à cette occasion que ses empreintes avaient été relevées dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques.

Sa disparition n’avait pourtant pas été signalée, ce qui alourdit le mystère autour de ce meurtre particulièrement violent. L’enquête, confiée à la police judiciaire, s’oriente désormais vers le passé trouble de la victime et ses fréquentations dans l’Yonne, alors que la population s’interroge sur la brutalité d’une telle mise en scène macabre, sur fond d’un État jugé incapable de contenir une criminalité toujours plus inquiétante.

Yonne.fr

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