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Rediffusion – Le Figaro – Décembre 2008
À Auxerre, une trentaine d’islamistes radicales multiplient les propos antifrançais et antisémites. Ces recrues gardent de leur jeunesse française les outils de la modernité, la revendication d’une place au même titre que les hommes. «Mais se fichent de l’intégration.»

De loin, leur groupe est impressionnant. Une trentaine de femmes perdues sous leur niqab noire. Des silhouettes qui ne sont pas passées inaperçues à Auxerre, où ce groupe, qui se revendique du tabligh, une mouvance piétiste et fondamentaliste, a attiré l’attention de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). La mouvance radicale se féminise, à en croire les policiers. À Auxerre, ce groupe est particulièrement prosélyte, suivant la doctrine des tablighs, ces croyants qui entendent reproduire le mode de vie du prophète et vont au-devant des publics, notamment marginalisés, pour porter cet islam du pied de la lettre.

À la sortie des écoles, ces femmes entièrement voilées abordent les mères de famille, proposent une éducation musulmane, engagent à rejoindre un groupe de lecture du Coran. Elles forment un groupe soudé et tourné contre l’Occident, décrit la DCRI. Ces femmes se réunissent pour vouer aux gémonies la France, les juifs, qu’il «faut anéantir» et parler de djihad. À leur tête, deux femmes, l’une marocaine, l’autre convertie, mèneraient ces actions, dans la mouvance d’un imam surveillé, el-Mouloudi Moutaa.

«On observe une montée en puissance du féminisme islamique, avec son versant radical », confirme Bernard Godard. Les mouvements tablighs, mais aussi salafistes, tout aussi fondamentalistes, mais plus politiques, connaissent un succès croissant, avec la recrudescence des prêches enflammés, selon la DCRI. Notamment parmi les femmes, du Maghreb et d’Afrique noire, «ce qui est nouveau». (la suite) Source : Le Figaro

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