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Violences en Nouvelle-Calédonie : déjà 200 millions d’€ de dégâts pour les trois premières nuits (MàJ)

16/05/2024

Émeutes en Nouvelle-Calédonie: les dégâts atteignent d’ores et déjà 200 millions d’euros

(…) a estimé jeudi le président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie. “La CCI a fait un travail d’évaluation des dommages basés sur le coût de construction, le stock, l’exploitation. Les dégâts sont évalués à plus de 200 millions d’euros”, a déclaré David Guyenne à l’AFP, à l’issue d’une réunion avec le gouvernement de Nouvelle-Calédonie. (…)

BFMTV


15/05/24

Gabriel Attal annonce l’interdiction de TikTok et le déploiement de l’armée / Le JDD


Les violences ont finalement accouché d’un drame. Une personne est décédée par balle dans la nuit de mardi à mercredi à Nouméa pendant les émeutes qui secouent l’archipel 

« Des trois blessés admis aux urgences, il y en a un qui est mort, victime d’un tir par balle. Pas d’un tir de la police ou de la gendarmerie, mais de quelqu’un qui a certainement voulu se défendre », a déclaré le représentant de l’Etat devant la presse, sans donner d’autres détails.

20 minutes

Encore une nuit d’affrontements et d’incendies à Nouméa et dans le Grand Nouméa. Les blocages et pillages ont continué dans la nuit du 14 au 15 mai. De grandes enseignes du territoire ont pris feu. 130 personnes ont été interpellées. C’est le troisième jour de violences en Nouvelle-Calédonie. A Paris, les débats à l’Assemblée nationale sur le dégel du corps électoral continue.

La1ere


14/05/2024

DÉCRYPTAGE – Les exactions commises dans la nuit de lundi à mardi, sur fond de réforme contestée par les indépendantistes, font craindre au gouvernement un cycle de violences.

Des maisons brûlées, des voitures calcinées, des tirs à la carabine de chasse contre des gendarmes, des pillages… La Nouvelle-Calédonie s’est réveillée sonnée, mardi, par une nuit de violentes émeutes dans l’agglomération de Nouméa. Au point qu’un couvre-feu la nuit suivante a été décrété et que le gouvernement local a lancé un appel au calme, au moment où l’Assemblée nationale examine, à Paris, une réforme de la Constitution contestée par les indépendantistes. Explications en cinq questions-réponses.

Que prévoit la réforme contestée de la Constitution ?

Cruciale pour la Nouvelle-Calédonie, cette réforme de la Constitution fait suite aux trois référendums sur l’indépendance remportés par le camp du «non» entre 2018 et 2021. La raison des crispations: elle prévoit d’élargir à de nouveaux électeurs le droit de vote aux élections provinciales, le scrutin local le plus important. Dans cet archipel marqué par de subtils équilibres politiques, les indépendantistes craignent que les Kanaks soient «noyés» dans le corps électoral et demandent le retrait de cette réforme. Leurs opposants loyalistes réclament «les mêmes droits» qu’ailleurs dans le pays.

Exception en France, des milliers d’habitants – près d’un inscrit sur cinq – sont privés de droit de vote à ces élections. Ceux installés en Nouvelle-Calédonie après 1998, année de l’accord de Nouméa qui a encadré la série des référendums. C’est en vertu du compromis trouvé avec les Kanaks, qui refusent de se voir «dilués» dans une liste électorale trop étendue, que Jacques Chirac avait décidé en 2007 de la «geler» ainsi.

Le Figaro


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