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Plus de cent ans d’emprisonnement. Soixante-treize ans de peines criminelles pour tentative de meurtre, séquestration, vol avec armes et effraction… S’ajoutent à ces peines criminelles, vingt-sept ans de peines correctionnelles.

La Nouvelle République

05/03/2024

19 cambriolages sont reprochés au sexagénaire, commis entre mai et décembre 2023, dans le Grand Ouest (…) Il distribuait des prospectus à titre professionnel et bénéficiait donc d’un badge d’accès aux halls d’entrée d’immeuble. Il l’utilisait pour accéder aux boîtes aux lettres, qu’il ouvrait pour voler des colis. Lorsqu’il y trouvait des clés, il s’en emparait pour accéder aux habitations. (…)

 Comment pouvez-vous déplorer un manque d’aide quand les premiers faits commis remontent au lendemain de votre sortie de détention ? 

La procureure souligne la gravité du dossier : tant par le nombre de victimes qui semblent avoir été véritablement choquées, mais également par les enjeux concernant le prévenu. Elle déplore son discours victimaire agaçant à l’audience et requiert cinq ans de prison ferme. Le tribunal a condamné Messaoud Bouhnik à quatre ans d’emprisonnement avec maintien en détention.

Ouest France

17/11/2022

Le 4 septembre dernier – il était alors placé sous contrôle judiciaire depuis septembre 2021 – sa compagne s’est rendue au domicile conjugal à Saint-Pierre-des-Corps pour récupérer des affaires. Accompagnée de son neveu et de son gendre car les relations étaient devenues très compliquées entre les deux.

Très en colère de ne pas pouvoir parler seul à seul avec sa femme, il lui arrache un collier qu’elle avait autour du cou. Puis, plante un couteau dans le plan de travail. Le neveu et le gendre de la victime s’interposent.C’est alors que Messaoud utilise une bombe lacrymogène en direction des trois membres de sa famille. « J’aurais dû réagir plus calmement », reconnaît-il d’un ton posé. Sa compagne porte plainte dans la foulée.

Absente à l’audience, la victime ne souhaitait pas le revoir. « Les faits du 4 septembre ne sont qu’une infime partie de ce qu’elle a vécu, témoigne son avocate. Dans cette famille, tout le monde vivait cette violence par procuration. »

Messaoud est finalement condamné à dix-huit mois d’emprisonnement dont six mois assortis d’un sursis probatoire de deux ans.

La nouvelle république

16/02/2002

La Cour d’Assises de Paris a infligé hier après-midi de 10 à 15 ans de réclusion criminelle à quatre « saucissonneurs » qui comparaissaient depuis lundi, accusés d’avoir pris en otage, ligoté et dévalisé un couple de joailliers retraités à Paris le 16 décembre 1998. Les époux Flamand, 92 et 88 ans, décédés quelques mois plus tard, avaient été attaqués dans leur appartement de l’avenue Charles-Floquet, dans le VII e arrondissement de la capitale. Messaoud Bouhnik, 40 ans, déjà condamné quatre fois par des cours d’assises avec 70 ans de prison sur son casier judiciaire, qui a organisé et dirigé l’opération, a été condamné à 15 ans de réclusion. L’avocat général Philippe Bilger avait requis de 18 à 20 ans contre lui jeudi. « Pour lui, la famille, les enfants, l’amour, ne sont pas un frein devant le crime. On n’y pense ni avant ni pendant mais uniquement devant les jurés pour les attendrir. Pour cette personnalité-là, il n’y a plus d’espoir judiciaire », constatait, amer, le magistrat.

(…) Ces « saucissonneurs » avaient dérobé les bijoux détenus par les victimes et notamment la bague de fiançailles de M m e Flamand. Cette vieille dame avait été jetée dans l’escalier par ses agresseurs, ce qui leur a été beaucoup reproché par l’avocat général. Ils avaient été interrompus par l’arrivée des policiers sur lesquels ils ont tiré plusieurs coups de feu et pris un fonctionnaire de police en otage avant d’être finalement maîtrisés.

Le Parisien

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