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En fin de journée, la rue Marx-Dormoy se transforme en plaque tournante de ce commerce illégal. Les fréquentes opérations policières et les saisies massives ne suffisent pas à endiguer le phénomène.

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« Ils ont conquis le trottoir par la force »

Présent de longue date sur le secteur, ce commerce est désormais contrôlé et animé par des Afghans à la suite d’une « guerre de territoire ». « Avant, ici, c’était les reubeus qui avaient les clopes, mais ils se sont fait bouffer », observe, avec la gouaille parisienne, un ancien du quartier.

« Ils les ont repoussés vers leur fief de Barbès, ça a commencé il y a quelques années, ce n’était pas des bagarres, mais des batailles rangées ! Ils ont conquis le trottoir par la force », décrit un commerçant bien installé qui, lors de ces rixes, se souvient avoir « dû barricader » son magasin.

« Ils ne font même plus semblant de rien. Et tous les ans, ça empire. Ce spot est connu en Afghanistan comme un lieu de regroupement », s’alarme un autre habitant. Même entre Afghans, « les bastons sont courantes, chacun voulant défendre son morceau de rue », constate un témoin aux premières loges depuis sa fenêtre.


Des points de « stockage de masse » en banlieue, voire en province

Un policier d’investigation du XVIIIe confirme que des Afghans ont « pris le leadership » de ce marché et font même « travailler les autres communautés supplantées au fil de l’eau » en les « alimentant en marchandises » frauduleuses.

Selon lui, les maîtres d’œuvre de ces combines « emploient nombre de clandestins, principalement des nouveaux venus en quête de gains faciles, pour pouvoir survivre en France ». Ils ont démarré « comme simples vendeurs à la sauvette, pour gravir les échelons et devenir des ravitailleurs puis des petits leaders locaux ».

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Le Parisien

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