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Ce rapport parlementaire d’une centaine de pages pose d’abord les constats. Pour la députée Annie Genevard, la situation est «consternante alors même que d’importants moyens ont été déployés». À commencer par le dédoublement des classes, voulu par le président Macron. Selon les tests de la Journée défense et citoyenneté (JDC) 2022 – qui évalue les Français âgés de 16 à 24 ans -, un jeune sur cinq n’est pas «efficace» en lecture. Les causes sont à chercher bien en amont, à l’école primaire. En début de CE1, 47 % des élèves n’atteignent pas le seuil des 50 mots par minute – l’objectif attendu en fin de CP -, selon les évaluations nationales 2021.

Au-delà de ces traditionnelles contestations de principe, la difficulté des enseignants vient de leur formation. Selon un rapport de l’inspection générale rendu en septembre 2022, seuls 34 % des professeurs des écoles français pensent être prêts à enseigner à l’issue de leur formation, contre 65 % et 85 % dans les autres pays. Dans cette formation, la lecture n’a pas la place qu’elle devrait avoir, martèlent les rapporteurs, avant de lister «l’éducation à la sécurité routière, à la santé et à la sécurité, au développement durable, à la vie affective et sexuelle, etc…», qui ont pris beaucoup de place à l’école primaire. À l’arrivée, seule 55 % de la formation des enseignants est consacrée aux savoirs fondamentaux, parmi lesquels la lecture est « noyée » dans la formation plus large à l’enseignement du français. « En l’absence de formation, certains enseignants adoptent des pédagogies à départ global totalement inacceptables au regard des connaissances scientifiques actuelles», soulignait le Conseil scientifique de l’Éducation nationale dans une note d’alerte publiée en octobre 2022.

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Au-delà de ces traditionnelles contestations de principe, la difficulté des enseignants vient de leur formation. Selon un rapport de l’inspection générale rendu en septembre 2022, seuls 34 % des professeurs des écoles français pensent être prêts à enseigner à l’issue de leur formation, contre 65 % et 85 % dans les autres pays. Dans cette formation, la lecture n’a pas la place qu’elle devrait avoir, martèlent les rapporteurs, avant de lister «l’éducation à la sécurité routière, à la santé et à la sécurité, au développement durable, à la vie affective et sexuelle, etc…», qui ont pris beaucoup de place à l’école primaire. À l’arrivée, seule 55 % de la formation des enseignants est consacrée aux savoirs fondamentaux, parmi lesquels la lecture est « noyée » dans la formation plus large à l’enseignement du français. « En l’absence de formation, certains enseignants adoptent des pédagogies à départ global totalement inacceptables au regard des connaissances scientifiques actuelles», soulignait le Conseil scientifique de l’Éducation nationale dans une note d’alerte publiée en octobre 2022. Les manuels, eux, sont «parfois anciens, inadaptés, peu ou mal utilisés», observent les rapporteurs. Selon l’enquête 2021 du sociologue Jérôme Deauvieau, les manuels entièrement syllabiques (entièrement déchiffrables) ne représentent que 5 % de l’ensemble de ceux qui sont utilisés par les enseignants.

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Le Figaro

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