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« Une scène inacceptable », tonne la procureure, Rachel Bray. Un mois après une interpellation difficile aux Aubiers, à Bordeaux, un jeune homme de 21 ans était renvoyé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, ce 8 janvier, pour provocation à la rébellion, rébellion, outrage, violences et menaces de mort sur des personnes dépositaires de l’autorité publique et détention de stupéfiants.

Le 9 décembre, en fin de matinée, des policiers en surveillance dans le quartier surprennent une transaction de cannabis, dans une cage d’escalier. Pris en « flag », Nasser El Maimouni ne se laisse pas faire. « Je me suis débattu parce que j’ai eu peur. J’ai mordu un policier car je ne pouvais plus respirer et j’ai crié à l’aide. C’est tout », affirme-t-il, calme, face à ses juges.

« Violence gratuite »

La procédure, elle, décrit autre chose. D’abord, un jeune homme déchaîné qui se débat pour empêcher son menottage, hurle « fils de p… », « fils de chien », « aidez-moi, fumez-les ! Ils ne sont que trois ». Puis, l’arrivée d’une vingtaine de personnes, visages dissimulés, qui jettent des pavés sur les policiers. Enfin, l’intervention d’un quatrième agent, qui attendait dans la voiture et sort son arme, sans en faire usage, conduisant la foule à se disperser.

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Ouest-France

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