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09/01/2024 – 11h09

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Ils sont venus le voir pour lui dire qu’une bande les attendait pour en découdre en centre-ville, qu’il ne devait surtout pas stopper le véhicule car ils allaient les tuer pour reprendre leurs mots“, raconte Jérôme Briot, secrétaire de la CGT des Transports urbains de Reims (TUR).

Le chauffeur les a d’autant plus pris au sérieux qu’à l’approche de l’arrêt Comédie, il a aperçu une horde sauvage, armée de battes de baseball et autres ustensiles pouvant servir à frapper. Ils étaient une trentaine, des gamins de 14-15 ans. Les jeunes ont aussi parlé de machettes, mais lui ne les a pas vues“.

“Les jeunes s’agrippaient au bus pour essayer d’entrer”

Alors que le trafic était important, le chauffeur du bus s’est alors mis à slalomer entre les véhicules et a brûlé plusieurs feux rouges afin de garantir la sécurité de ses passagers. Malgré tout ses
efforts, les jeunes s’agrippaient au bus pour essayer d’entrer (…) On n’ose imaginer ce qu’il se serait
passé s’ils étaient parvenus à leurs fins”, estime Jérôme Briot.

Le bus n’a stoppé sa course folle qu’en présence des forces de l’ordre, alors que les jeunes avaient finalement pris la fuite. Dans un courrier adressé à Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, la CGT des TUR, réclame notamment la mise en place d’une police des transports à Reims, “ce n’est pas à notre service public seul que doit revenir ce rôle“.

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La Dépêche


09/01/2024 – 10h16

Le 30 décembre dernier, une bande d’une trentaine de jeunes armés de battes de baseball a attaqué un bus pour s’en prendre à ses passagers. Le conducteur est parvenu à éviter le pire. Au regard de ce qu’il s’est passé, la CGT des Transports urbains de Reims dénonce entre autres l’inefficacité de la vidéoprotection. Catherine Vautrin estime au contraire que « la situation a été bien gérée ». 

« À un moment, les passagers sont venus le voir pour lui dire qu’une bande les attendait pour en découdre en centre-ville, qu’il ne devait surtout pas stopper le véhicule car ils allaient “les tuer” pour reprendre leurs mots. Le chauffeur les a d’autant plus pris au sérieux qu’à l’approche de l’arrêt Comédie, il a aperçu une horde sauvage, armée de battes de base-ball et autres ustensiles pouvant servir à frapper. Ils étaient une trentaine, des gamins de 14-15 ans. Les jeunes ont aussi parlé de machettes mais lui, ne les a pas vues. »

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L’Union

(Merci à Emmanuel)

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