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BOOTY THERAPY, concept créé par Maïmouna Coulibaly, est une pratique qui mêle sport, danse et développement personnel.

A travers ce concept nous revendiquons le fait de s’assumer tel que l’on est, d’accepter son physique, d’assumer son histoire, d’appréhender ses émotions et de les libérer dans un espace sain et safe, entouré de personnes bienveillantes.

En partant de ça, les personnes peuvent relâcher leurs émotions et guérir une partie de leurs traumas et épreuves à travers des exercices collectifs.

Ce concept s’adresse à tous : les femmes, les hommes et les minorités de genre. Ainsi bien évidemment à toutes les fesses : petites, moyennes, grosses, plates, bombées…

La Booty Therapy, c’est la thérapie par les fesses pour assumer sa féminité !

A travers les danses Afro-Urbaines Coupé Décalé, Ragga Dancehall, N’Dombolo, Kuduro, Naïja, Soca… la Booty Therapy s’invite dans votre vie, dans votre ville pour vous aider à shaker tous vos soucis et surtout à rallumer votre puissance de vie.

Booty Therapy

Rapidement, Dominique Villedieu divise les néophytes en deux groupes. Tandis que l’un, à quatre pattes, exécute un mouvement de fessier au sol en rythme avec la musique, l’autre encourage sur le titre Anaconda de Nicki Minaj en criant, comme dans la chanson : « Oh my Gosh, look at her butt » (« oh mon Dieu, regarde son cul », en français). Une façon de se valoriser plutôt que de se jauger, explique Dominique Villedieu, infirmière de profession : « Etre en confiance, c’est essentiel. Parfois, des choses très intimes et profondes ressortent en plein cours. 

(…)

Aujourd’hui, les clips de stars de hip-hop aux fessiers imposants, en train de twerker sur des rythmes euphorisants, inondent les chaînes de musiques urbaines. Des anglophones Nicki Minaj, Cardi B et Iggy Azalea à l’hispanophone Rosalia et à la lusophone Anitta, en passant par les francophones Aya Nakamura et Shay, ces artistes assument une féminité agressive ainsi qu’une
hypersexualisation choisie. Le titre Wap, chanté par Cardi B et Megan Thee Stallion, sort en 2020 avec un clip très sexy où le twerk est à l’honneur.

Le sociologue Pierre-Emmanuel Signoret ne peut s’empêcher de voir dans le succès grandissant de cette danse en Europe un aspect commercial : « Comme pour la danse orientale, le twerk relève d’une logique de marchandisation [du corps]. »
Loin de ces considérations, au cours de Booty Therapy de Dominique Villedieu, beaucoup de femmes viennent s’initier au twerk pour s’amuser et briller en soirée. Mais il faut d’abord donner de sa personne : pendant la session, on se dépense, on sue, on crie. « Quand j’en sors, je me sens très belle, féminine, je sens que j’ai des muscles dans les jambes, raconte Laura, traductrice de 29 ans. Le twerk défoule et possède des vertus thérapeutiques. »

Le Monde

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