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Il s’affiche sur le site internet de beaucoup d’entre elles. Ainsi Amnesty International France n’a pas de mots assez durs, dans un document daté de 2017, pour accuser le « régime militaire d’Israël » (sic !) de causer « d’immenses souffrances aux Palestiniens (…) privés de leurs droits fondamentaux ». Ce jugement la conduit à appeler au boycott des produits israéliens (BDS). Quand on se souvient que les boycotts organisés par la Ligue arabe contre les juifs de Palestine remontent à 1945, on comprend que le BDS n’ait rien à voir avec les implantations juives de Cisjordanie. Nombre d’ONG ont emboîté le pas et collectent des pétitions d’étudiants en Europe et aux États-Unis en faveur du boycott. Pour sa part, Greenpeace France « condamne fermement les attaques et les meurtres perpétrés sans discrimination et de façon excessive par les autorités israéliennes, contre la population civile palestinienne de Gaza, en représailles des attaques du Hamas ».

Comment s’étonner, dès lors, que ces ONG, reprenant à leur compte les éléments de langage de la sphère islamo-gauchiste, voient tout au plus, dans le pogrom des 7 et 8 octobre, un « crime de guerre », alors qu’Israël n’était pas en guerre à ce moment et qu’il s’agit clairement d’un « crime contre l’humanité » au sens de l’article 7 du statut de la Cour pénale internationale ? Le souci du sort de la population gazaouie, au demeurant légitime, ne sert à ces organisations qu’à se dispenser de qualifier les crimes du Hamas comme le commandent les faits et le droit international. C’est qu’elles ont pris depuis longtemps le parti manichéen d’accabler Israël et l’Occident.

Leur appel à un « cessez-le-feu immédiat » n’est qu’un artifice tactique, camouflé en préoccupation humanitaire. Il peut être répondu à cette dernière préoccupation, comme le fait déjà Tsahal, par la pratique des couloirs humanitaires, des pauses et des avertissements précédant la reprise des bombardements. Un cessez-le-feu aurait une tout autre portée, car il conférerait au Hamas un statut de belligérant, lui permettrait de poursuivre son chantage sur les otages et lui donnerait le temps de reconstituer ses forces. Ce serait empêcher Israël d’exercer le droit légitime à se défendre que reconnaît à toute nation l’article 51 de la Charte de des Nations unies.

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Le Figaro

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