Fdesouche

Le «Rassemblement Vendéen», un mouvement patriote, organise une manifestation samedi contre l’accueil d’exilés dans le cadre du plan grand froid sur la commune de Saint-Jean-de-Monts. En réponse, un contre-rassemblement est prévu par des personnes participant à l’accueil des migrants.

Par le biais d’un communiqué diffusé mercredi, le collectif «Rassemblement Vendéen» annonce la tenue d’un rassemblement samedi matin devant l’Hôtel de Ville de la station balnéaire de Saint-Jean-de-Monts (Vendée), commune qui compte plus de 8500 habitants. L’objet de cet appel est de dénoncer l’arrivée de personnes migrantes dans le cadre du plan hiver (auparavant nommé plan grand froid). Elles devraient être logées dans des habitations destinées aux renforts de sécurité durant la saison estivale.

«Ce qui s’est passé à Saint-Brévin semble se profiler à Saint-Jean-de-Monts», indique au Figaro Éric Mauvoisin-Delavaud, le président de l’association qui se définit comme «patrimoniale et culturelle».

(…) «On souhaite montrer qu’à Saint-Jean-de-Monts, on ne se laissera pas faire», reprend l’ancien partisan de Reconquête et du RN, des partis qu’il espère voir défiler à ses côtés ce week-end. «Quand on compte le nombre total de migrants qu’ils font venir chaque année, c’est bien au-dessus des 110 personnes de Saint-Brévin», affirme celui qui est originaire de la commune. «On les accueille dans des beaux locaux qui servent l’été aux renforts de sécurité. Puis, quand ces derniers reprennent possession de cet immeuble, les migrants traînent sur la commune», poursuit-il.

«On l’a accepté un moment. Maintenant, c’est terminé. L’état d’esprit général n’est plus à ça», énonce celui qui cite en exemple un sondage CSA datant du 7 septembre, indiquant que 64% des Français sont favorables à l’arrêt de l’immigration extra-européenne en France. «Des habitants demandent des logements sociaux depuis des années et n’y ont pas droit», regrette-t-il, en insistant sur les subventions dédiées aux exilés. Il demande d’ailleurs une consultation citoyenne à la mairie sur le sujet.

(…) Le Figaro

Fdesouche sur les réseaux sociaux