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(…) Gérald Darmanin fait claquer son grand mug de café sur la table basse, se redresse et croise les jambes. Plus de trois ans que le ministre est aux commandes. Plus de trois ans qu’il tient la barre d’un pays qui tangue, valdingue, tournoie et se fracasse contre les faits : de l’immigration, de l’insécurité, de la délinquance, de l’islamisme. (…)

« Je pense que les Français voient qu’il n’y a jamais eu autant de dangerosité dans le monde. Il y a un effet de sidération : la guerre en Ukraine, le Covid, ce qui se passe en Israël avec, du jour au lendemain, 1 300 morts… », commence le ministre (…)

Quand le ministre de la Justice parlait d’un « sentiment d’insécurité » , lui assume clairement : « Il n’y a pas de sentiment d’insécurité, mais de l’insécurité. » (…)

(…) Gérald Darmanin avait donné un coup de coude à son ancien chef de gouvernement en questionnant, dans le Parisien (…) L’amitié de ces deux-là, sincère, nourrie par les deux intéressés, alimentée par une multitude d’amis communs et authentifiée par la présence du Havrais sur une belle photo dans le bureau du ministre de l’Intérieur (…)

« Je ne regarde pas les sondages ou les opinions de ce que disent M. Zemmour ou M. Plenel. Ça ne m’intéresse pas du tout » (…)

Face à cela, la radicalité politique et sécuritaire est-elle une solution, du moins à court terme ? « L’Occident – sans exclure les Américains – se pose des questions, par manque de confiance en soi, d’où le choix de la radicalité. Le phénomène Marine Le Pen n’est pas nouveau, il n’est pas que français. Les Anglais ont choisi le Brexit, les Italiens Meloni, les Américains Trump, les Brésiliens Bolsonaro ; l’AfD et Vox montent également en Allemagne et en Espagne. Le monde occidental, après quinze siècles d’hégémonie, se pose des questions sur qui il est. » (…)

L’entretien complet sur Valeurs Actuelles


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