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01/10/23

Contacté jeudi par Le Parisien, le rectorat de Bordeaux a rapporté des faits bien différents de ceux mis en avant par Reconquête et sa déléguée. Tout d’abord, seules « deux familles », et non plusieurs, ont fait part de leur souhait que leur enfant continue à pratiquer leur culte durant le voyage, « de manière individuelle et isolée ».

Ces deux familles sont par ailleurs de confession religieuse différente, assure l’académie. On est donc bien loin d’une « pression » exercée par « un collectif de parents d’élèves de confession musulmane ». Un espace dédié « en de­hors de la vue des autres en­fants et de façon in­di­vi­duelle » a été mis à disposition par le lieu d’hébergement, mais cela ne relève pas d’une demande de l’établissement scolaire ni ne constitue une atteinte à la laïcité.

Le Parisien


28/09/23

27/09/23

Des parents d’élèves musulmans ont fait pression sur la direction d’un collège de Pau pour qu’il mette à disposition des élèves des salles de prières, à l’occasion d’un voyage scolaire de géologie organisé dans les Pyrénées. Pris en étau, l’établissement a fini par céder aux requêtes communautaristes. Récit d’une reddition.

Ce devait être un voyage scolaire classique, comme il en existe tant d’autres en début d’année scolaire dans beaucoup d’établissements. Les sept classes de quatrième iront étudier, du 27 septembre au 4 octobre, avec leurs professeurs de SVT, la géologie, l’une de leurs matières préférées, au plus près de la roche et des montagnes pyrénéennes. Au collège Clermont de Pau, le voyage à Arette, au cœur du massif de Pierre-Saint-Martin Larra, qui abrite des calcaires du Crétacé supérieur, est devenu une institution au fil des années.

Sur le portail numérique du collège, on ne compte plus les clichés qui mettent en scène des élèves tout sourire, pris en photo lors des séjours des années précédentes, au pied des montagnes ou dans les grottes locales. Mais l’an dernier, un événement a tout bouleversé. « Un élève musulman a prié dans sa chambre et tous les camarades étaient en djellabah. Cela a fait beaucoup de remous », confie un enseignant « extrêmement angoissé par la situation ».

Alors cette année, des parents musulmans – nombreux dans l’établissement – ont fait part de « leur grande inquiétude quant au fait que leur enfant musulman ne pourraient pas assurer la prière », et exigé la présence de salles de prières pour leurs jeunes enfants. Sous peine de ne pas participer aux frais de voyages, et ainsi mettre en péril le séjour scolaire, si leurs requêtes n’étaient pas exaucées.

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