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Faire du quartier de la Chapelle « la plus belle entrée de la capitale ». La promesse de campagne d’Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris, était osée. À savoir, transformer ce territoire du XVIIIe arrondissement encerclé de voies ferrées, gangrené par le trafic de stupéfiants et où la « vie est difficile », reconnaît la Ville.

Le nord de Paris est en constante évolution. « Il y a déjà eu la reconversion de l’entrepôt Macdonald, à l’est, l’arrivée de la gare Rosa-Parks et du tramway », remarque François Leclercq, architecte urbaniste missionné par la Ville dès 2003 pour la transformation du nord-est parisien. Désormais, « l’énorme enjeu est de faire de la Chapelle, non plus une extrémité de Paris mais une centralité ».

D’ici le coup d’envoi des Jeux de Paris 2024, deux projets majeurs doivent être achevés dans ce secteur : l’Arena et le réaménagement de la rue de la Chapelle. D’autres chantiers d’envergure sont aussi programmés ces prochaines années.  Au total, la Ville de Paris investit plus de 500 millions d’euros pour métamorphoser ce quartier.

« Les Champs-Élysées de la Porte de la Chapelle ». Voilà les mots qu’utilise la maire de Paris lorsqu’elle présente la rue de la Chapelle, cet axe nord-sud qui traverse le quartier du périphérique jusqu’à Marx-Dormoy, une fois rénovée. Un « segment aujourd’hui dur, parce que c’est là qu’il y a de la sédentarisation et une très grande précarité », remarque Emmanuel Grégoire, son premier adjoint (PS).

Le Parisien

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