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Une trentaine de jeunes s’en étaient très violemment pris aux convives d’une fête d’anniversaire en janvier à Marcoussis, faisant quinze blessés. Trois d’entre eux ont été condamnés ce mardi 4 avril à trois ans de prison, dont deux avec sursis.

C’est une scène d’une violence inouïe qui s’est déroulée dans la nuit du 22 janvier dernier dans une salle des fêtes du parc des Célestins, à Marcoussis. Des invités fêtaient joyeusement les 40 ans d’un des leurs, un anniversaire surprise, déguisé et familial avec enfants, parents, oncles, tantes, grands-parents… Une soirée qui a viré au cauchemar vers 2h30 quand une horde d’une trentaine de jeunes a déferlé sur les invités et les a sauvagement agressés. Trois d’entre eux, âgés de 18 et 20 ans, ont été condamnés à trois ans de prison dont deux avec sursis probatoire avec maintien en détention.

Les trois n’avaient pas de casier, mais étaient néanmoins connus des services de police. Un quatrième prévenu, mineur, et considéré comme un des leaders de la bande a déjà été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis. Ce dernier a déjà un casier judiciaire bien fourni. Un autre mineur sera jugé ultérieurement.

(…) Et sans crier gare, ce mineur frappe le frère. « J’ai pris le deuxième coup de poing, poursuit Julien. Et tout le groupe a couru vers nous pour nous agresser. »

Homme, femme, les agresseurs n’en ont cure. Certains invités sont traînés au sol pour être isolés et frappés à terre à coups de poing et de pied par des groupes de plusieurs jeunes. « Ils ont tapé tous ceux qu’ils pouvaient. Notre obsession, c’était qu’ils ne rentrent pas dans la salle. » Sur les marches et devant la porte, des pères de famille, des femmes, font barrage. À l’intérieur, les neuf enfants, dont le plus âgé a 12 ans, sont conduits dans les toilettes pour s’y enfermer. Une des invités, enceinte de 8 mois, leur fait chanter une chanson pour tenter de les distraire.

(…) « Mon frère a failli mourir pour rien, souffle Julien. C’était l’effroi, on s’est fait massacrer. Ce n’était pas une bagarre, on s’est juste fait agresser. À mon fils de 11 ans, quelqu’un lui a fait signe qu’il allait l’égorger. Il a vu des scènes très violentes, il a glissé dans une flaque de sang. »

(…) « Cette scène de violence est une des pires que j’ai connue en dix-huit ans de carrière », a déclaré un gendarme.

(…) Le Parisien

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