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ENTRETIEN EXCLUSIF. À l’occasion de la sortie de son livre, le candidat Reconquête ! revient, pour « Le Point », sur sa campagne passée et détaille ses ambitions.

Justement, vous prévoyez le primat de la question identitaire dans vingt ans. Lorsque la génération des « boomers » ne sera plus. N’est-ce pas un terrible aveu d’échec ? Vous ne serez alors plus à la tête de ce combat et, à en croire vos discours, il sera bien tard au regard de « l’urgence démographique » ?

Le combat changera de nature. Selon l’Insee, 30 % des enfants de moins de 4 ans sont issus de l’immigration non européenne. Un enfant sur trois. Dans vingt ans, ils seront 30 %, voteront et vivront dans des enclaves de plus en plus islamisées. Pour ceux qui disent qu’il n’y a pas de grand remplacement : les chiffres parlent d’eux-mêmes.

France stratégie, un organisme rattaché au Premier ministre, a fait une étude il y a plus d’un an qui expliquait que, dans de nombreuses villes, les proportions des personnes issues de l’immigration extra-européenne chez les jeunes de 0 à 18 ans atteignaient les 75 % à 85 %.

Dans les villes où ils étaient jusque-là infinitésimaux, Limoges par exemple, ils atteignent déjà 27 %. C’est la démographie qui fait l’Histoire. La loi fondamentale dans l’Histoire, c’est le nombre. Et le nombre est en train de faire basculer la France dans un autre monde.

Si on continue, dans vingt ans, il y aura deux blocs qui se feront face. Des Français de souche et assimilés qui voudront continuer la vie de la France. Et puis ceux qui considéreront que la France doit être à leur image, une République islamique.

Il y aura ceux qui voudront que la France reste un pays européen et ceux qui penseront que la France est désormais un pays africain. Évidemment, c’est un constat d’échec. Cela voudra dire que je n’ai pas réussi à accéder au pouvoir et à arrêter cette mécanique infernale à temps. La question est de savoir si le peuple français prend conscience, ou non, du danger mortel qui le guette. Si tel n’est pas le cas, l’Histoire avancera.

(…)

Vous parlez de la grandeur de la France. Elle est aujourd’hui chassée d’un certain nombre de pays africains. Cela participe-t-il à son déclin ?

Cela le révèle. Nous vivons une période nouvelle. Les pays africains veulent s’émanciper, non pas d’une tutelle coloniale, mais s’émanciper de la France. Car, dans le même temps, ils se jettent dans les bras d’une nouvelle tutelle néocoloniale, de la Russie, de la Chine, voire de l’Angleterre, puisque des pays francophones rentrent dans le Commonwealth. J’en prends acte.

La France doit faire de même. Elle ne doit donc plus considérer que l’immigration africaine est la bienvenue. Nous devons, nous aussi, nous émanciper de la colonisation africaine en France et rebâtir des relations avec l’Afrique sur des bases saines.

Nous ne sommes pas là pour accueillir l’excédent démographique des pays africains. Nous ne sommes pas là pour mettre notre État providence au service de l’Afrique. Nous ne sommes pas là pour soigner toute l’Afrique, le plus souvent gratuitement. Je comprends très bien que les Africains, en parallèle, soient libres, indépendants, qu’ils définissent leurs amitiés, leurs alliances comme ils l’entendent. Ils sont responsables de leur pays, nous du nôtre.

(…) Le Point

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