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C’est une charge franche, comme le maire sait en lancer quand la moutarde lui monte au nez. Profitant, lundi soir, d’un point sur la sécurité en amont du conseil municipal, Arnaud Robinet a ciblé les livreurs Uber Eats et Deliveroo. Comme partout en France, ces derniers ont envahi le paysage depuis plusieurs années, tous modes de déplacement confondus : vélo, trottinette électrique, scooter ou voiture. « Nous le voyons aujourd’hui, ils sont de plus en plus nombreux », a d’abord constaté le premier magistrat de la ville. Avant d’attaquer le vif du sujet, évoquant « une question aussi sociale que sécuritaire » et « compliquée à gérer pour la collectivité ».

Primo, pas question de mettre la main à la poche pour faciliter la vie des livreurs entre deux courses : «  Ce n’est pas aux collectivités locales d’investir, prendre en charge des locaux ou mettre en place des endroits pour leur permettre d’attendre les commandes. »

Deuxième point : le profil des intéressés. Pas exactement du goût d’Arnaud Robinet, qui a mis les pieds dans le plat alors même que préfet, sous-préfet, patron de la police et procureur étaient assis en rang d’oignons à ses côtés : « De plus en plus, aujourd’hui, on retrouve des livreurs qui, pour une partie d’entre eux, si ce n’est pour la moitié, sont en situation irrégulière sur le territoire français et, qui plus est, pour un certain nombre d’entre eux, s’adonnent à des trafics de stupéfiants au-delà de livrer de la nourriture, burgers ou autres. »

Le constat a été fait ailleurs, dans les grandes villes en particulier, où la pratique est surnommée « Uber-coke », désignant des livraisons où la poudre a remplacé les plats cuisinés.

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L’Union

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