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Rayane a pris un avocat et il a bien fait. Ce dernier va soulever plusieurs points contestables à son procès, cette semaine, pour « violences aggravées », « refus d’obtempérer », « conduite sous stupéfiants » et « détention de stupéfiants ». Les faits paraissent graves, mais au final l’affaire va un peu se dégonfler.

Retour en arrière : le 20 septembre 2022, Rayane est sur sa trottinette électrique boulevard Thiers. Des policiers veulent le contrôler mais il refuse de s’arrêter. « Pourquoi ? », demande la juge. « J’ai eu de mauvaises expériences avec la police dans le passé, j’ai eu peur. » « Ce n’est pas parce que vous aviez du cannabis sur vous ? » « Oui, aussi… »

Rayane décide d’accélérer sur sa trottinette. Il fait des pointes à 60 km/h, selon les policiers qui le prennent en chasse dans leur voiture. Un autre équipage est prévenu et, à l’intersection avec la rue Barrouin, trois fonctionnaires à pied lui barrent le chemin. Rayane affirme qu’il ne les a pas vus : « Je regardais mon téléphone, c’est en relevant la tête que je les vois au dernier moment. »

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Son mea culpa et la procédure bâclée vont amener les juges à se montrer cléments : le parquet avait requis entre six et huit mois de prison avec sursis, Rayane écope finalement de 90 jours-amendes à 10 euros.

Le Progrès

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