Lors d’une visite dans le village de Kuşaklı à Hatay, déchiré par le tremblement de terre et situé à la frontière syrienne, Kemal Kılıçdaroğlu, candidat à la présidence et chef du Parti républicain du peuple (CHP), a une nouvelle fois promis d’expulser les réfugiés vers leur pays d’origine si le bloc d’opposition accédait au pouvoir lors des prochaines élections.
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“Nous renverrons nos frères et sœurs syriens dans leur pays d’ici deux ans. Nous renverrons également les Afghans dans leur pays de départ, l’Iran”, a déclaré M. Kılıçdaroğlu, alors qu’il s’exprimait à la frontière syrienne, dans le village de Kuşaklı, dans la province de Hatay, touchée par le tremblement de terre.
“La frontière du pays est son honneur“, a-t-il déclaré. Bien qu’il ait souligné que “nous n’avons aucun préjugé à l’égard d’un pays, d’un citoyen ou plutôt d’un étranger”, il a ajouté : “Nous voulons vivre librement dans notre propre pays. Nous ne voulons pas que la structure démographique de notre pays change.“
En mai 2022, Kılıçdaroğlu avait déclaré que l’opposition avait une formulation en quatre étapes pour la question des réfugiés si elle arrivait au pouvoir.
Il avait énuméré ces étapes comme suit (1) entamer des négociations avec l’État syrien, (2) reconstruire les infrastructures nécessaires en Syrie à l’aide de fonds européens, (3) garantir la vie et les biens des réfugiés renvoyés avec l’aide de l’État syrien et de l’ONU, (4) offrir des incitations aux employeurs turcs pour qu’ils ouvrent des entreprises en Syrie et emploient les personnes renvoyées.
