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Elle avait été condamnée à 20 ans de réclusion criminelle en 2016 pour le meurtre d’un couple, dont elle était la nourrice, perpétré en juin 2012. Hui Zhang, surnommée la “dépeceuse du bois de Vincennes” est sortie de prison ce lundi 6 mars. Elle avait déjà effectué quatre ans de prison. au moment de sa condamnation.

Entre son procès et sa sortie de prison, le laps de temps apparemment très court à de quoi surprendre. Surtout lorsque l’on sait que Hui Zhang, 41 ans aujourd’hui, a été condamnée en 2016 à vingt ans de prison pour un double meurtre, celui d’un couple chinois, dont elle gardait l’enfant, âgé de 2 mois et demi, qui serait mort pendant la garde et dont le corps n’a en revanche jamais été retrouvé.

Lorsque les parents découvrent leur bébé mort, ils auraient tenté de s’en prendre à la jeune femme, qui les aurait alors tués, et dépecés pour tenter de faire disparaître les corps selon le Parisien au moment du procès.

L’affaire remonte à 2012, lorsqu’une joggeuse découvre des restes humains dans le bois de Vincenne. Neuf jours après la découverte macabre, un couple se présente à la brigade criminelle et se constitue prisonnier. Incarcérée depuis, le procès de Hui Zhang s’est tenu quatre ans plus tard, et elle a reconnu avoir tué le couple et découpé les corps. Condamnée à vingt ans, elle est donc sortie de prison ce 6 mars, grâce aux remises de peine.

Le Parisien rapporte ce lundi que la détenue avait un comportement remarquable, qui a également contribué à sa remise en liberté. Le service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) s’est prononcé en faveur d’un placement sous bracelet électronique, et la chambre d’application des peines. Comme l’indique le site du service public, “le juge de l’application des peines peut vous accorder une réduction de peine maximale de 6 mois par année d’incarcération”, une durée qui varie en fonction de la nature de l’infraction commise.

Pour autant, tous les avis n’étaient pas favorables à une remise en liberté conditionnelle de Hui Zhang, puisque l’année dernière, le parquet avait fait appel de cette décision, à cause notamment des expertises psychologiques réalisées.

En juin 2021, le centre national d’évaluation disait selon le Parisien que son récit était “alambiqué” et qu’elle n’avait pas d’empathie. La commission pluridisciplinaire avait même estimé quelques mois plus tard qu’il existait un “risque de récidive même faible” et qu’il ne pouvait “être exclu au regard du caractère préoccupant de la personnalité de la condamnée“.

Midi Libre ; actu.orange

Merci à Remy et Léonidas

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