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Les blocages de routes se sont intensifiés mardi 1er novembre au matin au Brésil, au surlendemain de l’élection de Lula à la présidence. De nombreux chauffeurs de camions et des manifestants pro-Bolsonaro refusent d’accepter la défaite du président d’extrême droite.

Mardi 1er novembre, la police routière fédérale (PRF) a rapporté 250 barrages routiers, totaux ou partiels, dans au moins 23 des 27 États du Brésil. 

Un panneau accroché au-dessus d’un viaduc à Sao Paulo, la capitale économique, clame : “Lula non!“. Plusieurs routes y ont été bloquées, notamment celle qui la relie la métropole à Rio de Janeiro. Cela empêchait le départ des bus entre les deux villes, sans qu’il soit possible de savoir si le mouvement était spontané ou coordonné.

Vêtus du jaune et du vert du drapeau brésilien – que le président sortant a fait sien – les manifestants brandissaient des pancartes pro-Bolsonaro et chantaient l’hymne national. Ils brûlaient des pneus et stationnaient des véhicules au milieu de la route pour interrompre le trafic, avant d’être progressivement dispersés par les autorités dans certaines régions. 

Le chef de la police routière fédérale, Cristiano Vasconcellos, a déclaré à la radio CBN que des barrages avaient été dressés “dans tout le Brésil“. Il a ajouté que les forces de l’ordre en avaient dégagé certains. Il a toutefois prévenu que la tâche était difficile : “nous en libérons un, et un autre se forme“.

Bolsonaro “a été enlevé de son trône par la force, et on va le remettre au pouvoir avec la force qui est la nôtre, nous, le groupe des camionneurs“, a insisté Ezequias, un chauffeur routier de 40 ans, auprès de l’AFP.

Santa Catarina (Sud), où Jair Bolsonaro a remporté près de 70% des voix, est l’État qui connaît le plus important nombre de routes bloquées. 

(…) TV5 Monde

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