Fdesouche

Peu de temps après l’arrestation du cerveau d’un réseau de passeurs de migrants, le village frontalier de Fos, au sud de la Haute-Garonne réagit avec surprise et émoi. Beaucoup s’étonnent de ne rien avoir vu.

« Ah bon, ils passaient ici ? D’où venaient-ils ? », s’étonne Christine à Fos. Dans ce petit village au pied des Pyrénées de 200 âmes, la plupart des habitants sont sous le choc. « Je n’étais au courant de rien, jusqu’au jour où j’ai lu l’article. » Le témoignage de Christine, c’est celui qu’ont beaucoup d’autres Fosois. La plupart d’entre eux n’étaient pas au courant du passage régulier de ces convois de migrants, arrivant principalement d’Algérie. Certains évoquent la possible discrétion des passeurs pour ne rien avoir détecté.

Derrière l’incompréhension des riverains se cache parfois de l’émoi et de la colère. « Je suis abasourdie, s’émeut Josiane. Comment se fait-il qu’on n’ait rien vu pendant autant de temps ? » Philippe, quant à lui, s’indigne « des conditions de transport minables des migrants, et que tout ça se soit fondu dans le trafic ».

À propos de la méthode des passeurs, elle était bien rodée. Les passeurs faisaient traverser la frontière franco-espagnole depuis Lérida, en Catalogne jusqu’à Toulouse, en passant par les Pyrénées et le Comminges. À leur arrivée, à Toulouse, ces étrangers étaient livrés à eux-mêmes, contraints de vivre dans des conditions inhumaines.

(…) La Dépêche

(Merci à turlututu2)

Fdesouche sur les réseaux sociaux