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Sept accusés vont comparaître à partir de lundi 5 septembre devant la cour d’assises spéciale à Paris. Le huitième sera jugé en son absence. Le procès devrait durer trois mois.

’enquête sur l’attentat du 14 juillet 2016 a conduit à la mise en examen de neuf hommes et d’une femme. Des complices potentiels? Cette incrimination pénale n’a pas été retenue. La plupart de ces dix suspects ont été très vite identifiés. Dès les heures qui suivirent le drame pour certains. Au plus tard avant la fin de l’année 2016, pour les derniers. Tous ou presque ont passé l’essentiel de ces six dernières années en prison. Un seul, Hamdi Zagar, a bénéficié d’un non-lieu. Adriatik Alezi, un Albanais né en 1980, s’est pendu dans sa cellule.

Ils sont donc huit renvoyés devant la cour d’assises spéciale qui, lundi 5 septembre, commencera à les juger. Le procès devrait durer trois mois.

Mais dans le box des accusés, ils ne seront en réalité que sept. Brahim Tritrou, un Tunisien de 37 ans, a profité de son contrôle judiciaire pour retourner dans son pays d’origine (1). Les nationalités de ces huit accusés revêtent une importance particulière dans ce dossier terroriste. Elles suffisent presque à elles seules à distinguer les rôles imputés à chacun.

Il y a d’un côté les Tunisiens, de l’autre les Albanais, et entre les deux les intermédiaires.

Les Tunisiens ce sont “Walid” et “Chokri”, les deux amis de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, tué le soir de l’attentat. Ils sont suspectés d’avoir entretenu avec le terroriste du 14-Juillet une certaine complicité idéologique même si d’un point de vue judiciaire les éléments du dossier ne suffisent pas à les renvoyer devant la cour pour cette qualification pénale. Ils devront répondre d’association de malfaiteurs terroriste criminelle.

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Var-Matin

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