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La profanation de l’église Saint-François-d’Assise, implantée dans le quartier du bas-Vernet à Perpignan, remonte au samedi 23 juillet dernier entre 15 et 17 heures. Des vandales ont fouillé de fond en comble le lieu de culte et la sacristie, jetant les hosties consacrées au sol, avant de tenter de mettre le feu à une statue de la Vierge Marie et de s’emparer d’un maigre butin. Une enveloppe de 40 euros de dons et d’offrandes enfermés dans un coffre qu’ils ont fracturés. Une enquête a été ouverte. 

Une semaine après la profanation de l’église catholique Saint-François-d’Assise, érigée rue Paul Fort dans le quartier du bas-Vernet à Perpignan, ce samedi matin 30 juillet l’émoi est toujours fort au pied de l’autel. “Le 23 juillet dernier, le jour du saccage, l’église était restée ouverte comme d’habitude, mais désormais on la ferme en dehors des offices”, témoigne Marc Olivier, le paroissien qui a découvert la scène de désolation. Il était 17 h 10. “La sacristie avait été fracturée, tout était sens dessus dessous, les tiroirs avaient été renversés, tout avait été fouillé”, décrit le riverain qui prévient immédiatement le père Roger, l’un des trois vicaires de la paroisse également animée par le père Florimond et le père Jean-Marie. 

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Dans la sacristie, le désordre est tout aussi grand. Les armoires sont béantes, le coffre des dons et offrandes est forcé. “Il contenait une enveloppe de 40 euros qui a disparu”, relève le père Florimond, notant par ailleurs une tentative d’incendie volontaire au pied d’une statue de la Vierge Marie. “Ils ont essayé de mettre le feu à un bouquet de fleurs séchées”, complète Francine, une fidèle arrivée en renfort. Suit la police. Les enquêteurs interviennent accompagnés d’une équipe de techniciens de police scientifique qui procèdent à des constatations et à des prélèvements, notamment des relevés d’empreintes indispensables aux investigations.

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Plus tard dans la semaine, le père Roger dépose plainte. “Pour nous, les vandales sont des jeunes profanes qui ont saccagé l’église à la recherche d’argent. Il y avait des objets de valeur, ils ne les ont pas emportés”, respirent les curés dans un souffle de soulagement. 

L’Indépendant

(Merci à Tara King)

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