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Dix jours après l’installation d’un campement précaire en lisière du parc des Guilands à Bagnolet, une « opération de mise à l’abri » menée par la préfecture de Seine-Saint-Denis et la préfecture de région s’est déroulée ce lundi matin pour évacuer les 307 personnes, dont 20 femmes enceintes, qui campaient dans la rue de l’Épine-Prolongée. Il s’agit majoritairement de femmes et d’enfants originaires d’Afrique, qui affrontaient la chaleur sous une toile de tente et cherchaient un peu d’ombre dans l’espace vert durant la journée.

Les préfectures de Seine-Saint-Denis et de région précisent ce lundi soir qu’« en raison de l’épisode caniculaire, toutes les personnes vulnérables ont été prises en charge au sein de gymnases mobilisés pour cette opération ».

« Ces personnes vont bénéficier d’une évaluation de leur situation administrative, d’un accompagnement social, sanitaire et administratif, avant d’être réorientées vers des hébergements adaptés à leur situation, que ce soit en Île-de-France ou en province », indiquent encore les préfectures.

 « Les familles ont été réparties dans au moins quatre gymnases : deux à Bagnolet, un à Pantin et un à Clichy-sous-Bois, dans l’attente d’une évaluation sociale par la préfecture, détaille Océane Marache, coordinatrice d’Utopia 56 Paris, association qui accompagne les personnes exilées. Vu les températures, c’était bien la moindre des choses. » Elle ignore combien de temps durera cette mise à l’abri.

Ce week-end, une collecte avait été organisée pour venir en aide aux personnes vivant dans les tentes. « Ils ont eu accès à des produits de première nécessité grâce à la mobilisation du quartier, poursuit-elle. Beaucoup d’habitants avaient également apporté de l’eau. » […]

Le Parisien

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