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Le département (PS) de Loire-Atlantique va expérimenter sur trois ans un revenu jeune pour les 18-24 ans en difficulté, a annoncé lundi le Conseil départemental. D’un coût de 2 millions d’euros en 2022 pour l’institution, «cette aide permettra aux jeunes en difficulté de faire face à leurs besoins. », a souligné Michel Ménard, président du Département de Loire-Atlantique. L’allocation départementale, d’un montant de 500 euros par mois, est prévue pour une durée de quatre mois.

«Cette allocation personnalisée d’un montant de 500 euros par mois» maximum devrait permettre d’accompagner un millier de jeunes par an, a indiqué l’institution dans un dossier de presse, rappelant que les moins de 25 ans n’ont pas accès au RSA. L’allocation départementale est prévue pour une durée de quatre mois, «pouvant être prolongée si nécessaire dans le cadre d’une contractualisation avec le jeune». Le montant de cette aide est déterminé individuellement et s’adresse à des jeunes «sans ressources ou disposant de faibles ressources, du fait d’une rupture familiale, de bas revenus de leurs parents ou encore d’un accident de parcours ou d’un changement administratif», précise le document.

D’un coût de 2 millions d’euros en 2022 pour l’institution, «cette aide permettra aux jeunes en difficulté de faire face à leurs besoins et d’avoir un accompagnement sur-mesure pour l’accès au logement, à l’emploi ou encore à la santé», a souligné Michel Ménard, président du Département de Loire-Atlantique. […]

Selon les chiffres fournis par l’institution, le taux de chômage atteint 22,3% chez les 15-24 ans dans le département où plus de 16.000 jeunes de moins de 25 ans sont inscrits à Pôle Emploi. Près de 3.000 jeunes de moins de 25 ans ont poussé les portes du Secours Populaire de Loire-Atlantique en 2021. D’autres départements, comme la Gironde, expérimentent également des revenus de base assez similaires à destination des jeunes. […]

Le Figaro

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