Fdesouche

26/05/22

Face à la polémique grandissante, l’expression « Français de Souche » a finalement été remplacée par « Comme tout Français ».

Le sujet a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux où le débat a rapidement glissé sur le plan sémantique, les uns estimant que cette expression était clairement d’extrême droite, les autres, comme Pascal Rifflart, n’y voyant aucune connotation raciste, quand bien même la « revue de presse » web Fdesouche, figure de ce que l’on appelle la « fachosphère », s’active, au quotidien, pour la populariser… (…)

«  Je ne savais même pas que Fdesouche existait, soutient Pascal Rifflart, et j’en ai un peu rien à faire. Y’en a marre de dire quel mot est caca et quel mot ne l’est pas ! L’expression n’est ni condamnée par le code civil, ni par le code pénal  », lâche-t-il en direction «  des censeurs  ». (…)

Une analyse locale qui n’a, pour autant, pas totalement convaincu le « national ». Pascal Rifflart n’est désormais identifié que comme un « Français » dans sa profession de foi.

Le Courrier Picard

25/05/22

“J’en parle au moment où j’évoque l’Europe”, insiste-t-il. “‘Français de souche, j’ai un attachement à mon pays (…) Mais notre avenir ne peut s’envisager en dehors de l’Europe’, ai-je écrit. Je souligne qu’on peut être attaché à sa terre et évoluer vers un avenir commun autour de l’UE. J’assume d’être volontaire à lâcher un peu de souveraineté”.

Pour le prétendant au Palais-Bourbon, la formule n’a rien de “discriminant”. “L’intelligentsia décide de quelle expression est bonne, pas bonne… Moi j’assume de pouvoir dire ‘je suis français de souche’ comme tous ceux qui ont leur carte d’identité française (…) Et de me revendiquer d’une identité nationale. Mon grand-père a fait Verdun, mon père a combattu en 1940!” s’exclame-t-il.

“Vous savez ici à Amiens, on est sur un territoire qui souffre, sur un territoire qui bosse”, ajoute-t-il. “La priorité des gens, ce n’est pas d’aller regarder les expressions qu’on utilise.”

(…) Interrogé par BFMTV.com sur une éventuelle opération séduction de l’électorat RN dans cette circonscription, où Marine Le Pen est arrivée en tête au premier tour de la présidentielle avec plus de 30% des voix, le représentant macroniste nie: “Ce n’est pas l’objet. À aucun moment ça m’a effeuré. Je ne l’emploie pas pour parler de sécurité ou que sais-je”, se défend-il.

BFM TV


23/05/22

Fdesouche sur les réseaux sociaux