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Box vide, devant la cour d’assises de Riom (Puy-de-Dôme), au procès d’un jeune homme accusé d’un meurtre au couteau 

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Mikail Yildiz, accusé d’avoir porté un coup de couteau mortel à un jeune homme de 21 ans, le 22 octobre 2017, vers 1 h 30, dans un immeuble du boulevard Cote-Blatin, à Clermont-Ferrand, n’était pas dans le box. Ce qui n’était pas une surprise. Le mis en cause avait en effet fui en direction de la Turquie, via Lyon, quelques heures seulement après les faits. Depuis, il n’a jamais été retrouvé.

Deux photos, puis deux vidéos de l’accusé

Aujourd’hui, jusqu’en fin d’après-midi, la famille et les amis de la victime, mais aussi toutes les parties présentes au procès (*), ont dû se contenter de deux photos de l’accusé, projetées sur les écrans de la salle d’audience (l’une tirée des réseaux sociaux, l’autre étant celle qui figure sur le mandat d’arrêt international dont il fait l’objet depuis sa fuite) pour, au moins, mettre un visage – comme figé dans le temps – sur ce fantôme. Puis, vers 19 heures, c’est la voix du meurtrier présumé qui a subitement résonné.

Deux courtes vidéos, l’une d’environ cinq minutes, l’autre d’un peu plus de deux minutes, ont été diffusées devant la cour. Supposément datées du 30 novembre 2017 et sans qu’il soit possible de savoir où elles ont été tournées, elles ont été enregistrées par l’accusé avec un téléphone portable, puis envoyées sur une clé USB aux policiers de la sûreté départementale de Clermont, en charge 

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« La soirée se déroulait bien, affirme-t-il. On était à la fête du premier étage, puis on est descendu à celle organisée en bas. Et puis cet individu (la victime, Aurélien Vallard, NDLR) m’a provoqué sans aucune raison. Il s’est dirigé vers moi, m’a insulté sur mon origine et mon ethnie. Il m’a frappé plusieurs fois. J’ai été obligé de me défendre pour ne pas me faire tuer. »

Au fil d’un récit qu’il semble lire et où il se présente clairement comme une victime, dans ce qui apparaît comme une inversion des rôles assez vertigineuse, il explique ensuite avoir fui en Turquie (où vit notamment l’un de ses oncles) « pour ne pas gâcher [sa] jeunesse ».

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Cette soirée tragique avait fait deux autres victimes

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L’article dans son intégralité sur La Montagne

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