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Le restaurateur du Près-La-Rose à Montbéliard a porté plainte après les incidents de samedi soir. Pour avoir réprimandé deux adolescents qui faisaient des rodéos à moto près de sa terrasse, il a subi un débarquement de 20 et 25 engins. Insultes, menaces et couteau. “C’était une horde sauvage”.

Le restaurateur du Près-la-Rose, Philippe Hugon, a porté plainte auprès de la police de Montbéliard ce lundi matin, après “l’assaut” d’une bande de jeunes samedi soir sur sa terrasse et dans son restaurant. Deux adolescents faisaient hurler leurs scooters tout près de sa terrasse. Philippe Hugon leur a demandé d’aller pratiquer leur rodéo ailleurs. Et tout a dégénéré.

L’un des adolescents passe un coup de fil. Une “horde” de 20 à 25 jeunes à motos, quads et scooters débarque à grands fracas, investit l’établissement et menace personnel et clients. Certains étaient armés de couteaux.  Il n’y a pas eu de blessé, mais des violences verbales et des menaces. Tout le monde a eu très peur. 

Un climat anxiogène

“C’est de la folie. Je connais le Près-La-Rose depuis des années. Il n’y avait pas tout ça, avant. Mon chef cuistot a eu peur de mourir. Je n’irai pas bosser la peur au ventre”, explique le restaurateur du Près-la-Rose. Samedi soir, Philippe Hugon a du évacuer son restaurant. 

Aujourd’hui, il n’a pas l’intention de baisser les bras. En signe de protestation, il fermera son restaurant tous les soirs de la semaine, malgré l’exceptionnel beau temps. “Le soir quand il fait nuit au Près-la-Rose, si on vous chope, vous êtes mort. Il n’y a pas de caméra et personne pour vous porter secours”. 

France Bleu

« L’un a passé un coup de fil. Dans les cinq minutes qui ont suivi, nous avons vu débarquer une armada de scooters, quads, motos dont les conducteurs avaient tout sauf des intentions bienveillantes. Ils étaient plus d’une vingtaine », raconte le restaurateur. « Une horde sauvage balançant des insultes, des menaces. L’un a même dégainé un couteau à la lame impressionnante. Ma mère âgée de 77 ans a essuyé des bordées de propos injurieux. De la pure folie »

Le restaurateur Philippe Hugon

(…)

 « Je ne gère pas un restaurant pour me faire planter », dit-il. « Ces rodéos dans le parc, phénomène récurrent qui tend à s’amplifier, sont pénibles, toxiques. Si c’est comme ça tous les soirs, je n’ai plus qu’à fermer l’établissement. Impossible de travailler dans ces conditions ».

(…) L’Est républicain

(Merci à MarcelVincent)

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