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Un rapport sur l’infertilité rendu en février au ministre de la Santé tire la sonnette d’alarme : l’INED (Institut National des Etudes Démographiques) a recensé 3,3 millions de Français infertiles, ce qui concerne potentiellement 6,6 millions de personnes faisant face à ce problème dans leur couple

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L’Occident en première ligne

Ce phénomène ne frappe pas de manière égale les différents pays, certains étant plus exposés aux facteurs favorisant l’infertilité. L’Occident est particulièrement touché, ce qui n’est pas sans conséquences. Pour le professeur Hamamah, « avec une telle démographie, on ne peut pas s’étonner du grand remplacement… quand Angela Merkel décide d’accueillir trois millions de migrants, ce geste n’est probablement pas qu’humanitaire, il y a aussi un enjeu de rajeunissement de la population. »

Comment expliquer cet effondrement de la fertilité en Europe ? Les explications semblent extrêmement variées : sociétales, environnementales, sanitaires… « Tout d’abord, c’est lié à la direction que prend notre société. On applaudit l’émancipation des femmes, leurs études à longue durée, mais le résultat est qu’elles attendent la trentaine pour avoir des enfants, et leur fertilité n’est plus la même que quelques années plus tôt. Et là, quand elles apprennent qu’elles ne pourront pas avoir d’enfants, c’est horrible, c’est comme si le ciel leur tombait sur la tête », regrette le co-raporteur.

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Puisque le problème résulte aussi d’une évolution de la société – et non uniquement d’un problème sanitaire, le professeur Hamamah recommande d’aider les couples à réunir des conditions permettant de fonder sereinement une famille. « Il faut s’inspirer des pays nordiques, où on trouve tout un attirail de structures aidant les jeunes couples… il faut revoir toute notre stratégie familiale. » Un chantier encore loin d’être terminé, et qui ne semble pas à l’ordre du jour de la campagne présidentielle qui s’achève. 

Famille Chrétienne

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