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Le quinquennat d’Emmanuel Macron a été marqué par une succession d’affaires judiciaires, mettant en cause une quinzaine de ministres ou de membres de son cabinet. Une « indifférence à la morale publique » s’est développée au cours de son mandat, accuse Jérôme Karsenti, l’avocat d’Anticor.

Emmanuel Macron avait promis la « République exemplaire ». Mais une quinzaine de ses ministres ou de membres de son cabinet ont été mêlés à des procédures judiciaires lors de son mandat. Pour la première fois, un ministre en exercice – Alain Griset  a même été condamné. Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, un des hommes les plus influents du pays, est visé par une enquête du parquet national financier pour « prise illégale d’intérêts ». Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti est lui aussi mis en examen pour ce motif. Ces deux derniers sont pourtant toujours en poste.

Comment expliquer une telle succession d’affaires, auxquelles le président de la République semble imperméable en pleine campagne présidentielle ? « La posture présidentielle d’Emmanuel Macron dans cette période de crises semble le préserver de tous les conflits d’intérêts, qui sont pourtant le symbole de son mandat », estime Jérôme Karsenti, l’avocat de l’association Anticor qui promeut l’éthique en politique. Entretien.

(…) Marianne

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