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Déjà fragilisé, le projet de fusion nucléaire Iter plombé par les sanctions russes

Après l’annulation jugée « très probable » de la mission spatiale européenne ExoMars, le gel de nombreuses collaborations scientifiques avec la Russie pourrait aussi faire vaciller le programme Iter en chantier à Cadarache, près d’Aix-en-Provence. Moscou participe à hauteur de 9,1 % aux côtés de l’Union européenne (pour 45,4 %), des Etats-Unis, de la Chine, de l’Inde, du Japon et de la Corée du Sud (pour 9,1 % chacun), à cet ambitieux projet de recherche international qui vise à prouver la faisabilité technique à échelle industrielle d’une production d’énergie de fusion nucléaire.

Comme les autres membres du consortium, le pays de Vladimir Poutine livre la majeure partie de sa contribution en nature sous forme de pièces de précision entrant dans la composition de ce titanesque puzzle expérimental constitué de 10 millions d’éléments. L’un des segments confiés aux industriels russes est une des 25 bobines magnétiques (PF1) qui doivent confiner le plasma à 200 millions de degrés issu de la fusion de deutérium et de tritium. Sa construction est en cours de finalisation mais sa livraison est incertaine.

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