
Antoine Gallimard, le PDG de Madrigall explique, dans un entretien au « Monde », pourquoi il se mobilise, avec d’autres éditeurs, contre l’opération annoncée par Vincent Bolloré.
Quelle taille le nouveau groupe occuperait-il ?
Selon nos analyses, il concentrerait 52 % du top 100 des ventes de livres en France [selon des données GFK 2020 consolidées]. Dans le poche de littérature générale, selon ce même critère, sa part de marché atteindrait 78 %. Dans le secteur de l’éducation, si sensible socialement et politiquement, le constat est sans appel : 84 % en parascolaire, 74 % en scolaire… Il n’y a donc pas à douter que cette fusion créerait une situation de domination jamais atteinte sur le marché français, creusant un fossé énorme avec les autres entreprises d’édition, en captant en particulier les livres de plus grande diffusion.
(…) Le Monde