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21/01/2022

Une jeune américaine angélique, un meurtrier repris de justice, et une indignation qui n’en finit plus. Mercredi 19 janvier, le suspect du meurtre de Brianna Kupfer, jeune californienne de 24 ans, a été arrêté à Pasadena (Californie), relançant l’émotion depuis le drame, survenu jeudi 13 janvier. (…)

Le système judiciaire américain mis en cause

Le suspect avait affaire à la police depuis plusieurs années, cumulant onze arrestations depuis 2010, selon Fox News. Après avoir tiré au pistolet d’alarme sur un véhicule occupé à Charleston, en Caroline du Nord, en novembre 2019, l’homme avait été libéré moyennant une caution de 50.000 dollars. La pandémie avait reporté la tenue d’un procès. Il aurait quitté illégalement l’État pour rejoindre la Californie. Il y avait ensuite été arrêté pour avoir vandalisé une voiture, puis mordu au sang la main d’un policier en janvier 2021. L’homme vivait à cette époque dans un foyer pour sans-abri. Il avait passé 133 jours en prison près de San Francisco avant d’être libéré en juin dernier.

Un lourd passé judiciaire qui a amené de nombreux Américains à souligner la faiblesse de la justice et le manque de coordination entre États américains, sur les réseaux sociaux et essentiellement dans les colonnes des médias conservateurs.

Le procureur du district de Los Angeles, George Gascon, essuyait ainsi une pluie de critiques sur sa «faiblesse envers la criminalité», le Washington Examiner enquêtant sur l’augmentation des homicides dans la ville. Un autre procureur d’un district proche, Jon Hatami, dénonçait la politique de son collègue de multiplier les libérations conditionnelles, selon le New York Post .

Le père de la victime incriminait ensuite les «politiciens oubliant le peuple» et leur mansuétude envers le crime, une critique largement reprise.

Le fait divers illustre également les tensions raciales qui parcourent les États-Unis, la victime étant blanche et son bourreau, noir. D’autres, en effet, redoutent que l’affaire porte atteinte à la communauté noire, certains allant même jusqu’à demander de ne pas publier de photos du meurtrier. Une posture en retour qualifiée de particulièrement hypocrite… et nourrissant toujours plus de polémiques sur les relations entre communautés.

Le Figaro


20/01/2022

L’homme soupçonné d’avoir tué Brianna Kupfer dans la boutique où elle travaillait à Los Angeles a été arrêté mercredi.

Le meurtre de Brianna Kupfer (24 ans) a provoqué une vive émotion aux Etats-Unis . Cette jeune étudiante américaine a été tuée la semaine dernière dans la boutique où elle travaillait, à Los Angeles. Mercredi, les autorités ont annoncé l’arrestation du suspect, Shawn Laval Smith, qui aurait choisi sa victime au hasard pour la poignarder. «USA Today » indique que l’homme serait un sans-abri. Le jour du drame, Brianna se trouvait seule dans le magasin où elle était employée et avait envoyé un message à un ami dans l’après-midi pour lui dire qu’elle se sentait mal en raison d’un client qui lui faisait une «mauvaise impression», a déclaré le lieutenant John Radtke en conférence de presse. Une vingtaine de minutes après ce message, un autre client a trouvé la jeune femme morte, au sol, couverte de sang. Le suspect avait déjà pris la fuite.

Il avait été filmé par les caméras de surveillance non loin de la boutique, juste après le crime. L’homme avait alors été décrit comme «un homme noir, d’âge inconnu, grand, mince, portant un sweat à capuche foncé, des lunettes de soleil, un masque blanc, un jean skinny foncé, des chaussures foncées et portant un sac à dos foncé. Sur la base des preuves découvertes par les détectives, le suspect serait sans abri». (…)

Les proches de Brianna Kupfer ont rendu hommage à cette jeune femme diplômée de l’Université de Miami. Cité par CBS , son père a confié qu’elle étudiait à présent pour obtenir un diplôme en design architectural à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA). Il a ajouté auprès de FOX 11 que sa fille était «intelligente» et avait de «grands rêves». Elle avait d’après lui «beaucoup d’amis» et était «dévouée à sa famille». «C’est tellement déchirant», a également dit son père, cette fois au «Los Angeles Times ». «Cela nous a anéantis. Nous ne savons vraiment pas quoi faire et quelles mesures prendre. Nous voulons juste que sa vie ait plus de sens».

Paris Match

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