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Au total, depuis neuf mois, quatorze églises de la région ont été cambriolées.

«La principale difficulté est qu’il n’y a presque jamais de traces d’effraction ou d’ADN, puisque ce sont des lieux ouverts au public», explique au Figaro le commandant de la compagnie de gendarmerie de Poitiers Nicolas Chartoire, en charge des investigations. La seule façon de retrouver la trace de ces malfrats reste donc actuellement la téléphonie: depuis le mois de novembre, les enquêteurs épluchent les registres afin de tenter d’identifier un même numéro qui aurait émis non loin des différents lieux cambriolés.

Pour l’instant, les enquêteurs se penchent sur la piste d’une délinquance d’opportunité et non d’une bande organisée. La plupart des objets volés seraient essentiellement des calices et des ostensoirs, nous précise-t-on. «Nous suspectons les malfaiteurs d’avoir refondu leur butin, ce qui complique la tâche pour retrouver les objets: une fois fondus, ces derniers sont transformés en bijoux ou en vases. Autrement dit, c’est le métal qui compte, et non l’objet en lui-même», poursuit le commandant de gendarmerie. Ce qui rend la tâche d’autant plus ardue et l’espoir de retrouver les objets plus ténu.

Cependant ces vols ont été réalisés en neuf mois, au compte goutte, avec une nette accélération depuis octobre dernier.

Interpellée par la multiplication des plaintes déposées, la gendarmerie a décidé de créer un groupe d’enquête spécifique autour de ces vols, regroupant sur ces faits les unités de recherche de Poitiers, de Châtellerault et de Montmorillon. Les enquêteurs ont par ailleurs affirmé avoir prévenu l’archevêque de Poitiers Mgr Pascal Wintzer quant aux potentiels dangers qui menacent les églises du diocèse“.

Le Figaro via Christianophobie

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