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La «Schweiz am Wochenende» consacre ce samedi une large place au féminicide et au débat autour de l’importance de l’origine migratoire des auteurs. Pour le PS, il s’agit d’un problème 100% masculin et le contexte migratoire n’est pas pertinent. L’UDC au contraire trouve qu’il s’agit à 100% d’un problème lié aux étrangers. Les deux partis sont unanimes sur une chose: l’Office fédéral de la statistique ne dispose pas de données suffisantes sur ce sujet. Or, en se penchant sur les chiffres des statistiques comme l’a fait le journal alémanique, on remarque qu’en 2020, il y a eu 28 cas qu’on peut qualifier de violences domestiques. En comparaison avec d’autres années, on constate que ce chiffre n’a guère évolué en dix ans. Mais qu’il n’a pas baissé non plus. Sept crimes sur dix sont commis par des hommes et trois par des femmes. Reste que le contexte migratoire ne peut pas être occulté. 61% des auteurs d’homicides dans le contexte familial sont des étrangers. À noter qu’en Suisse, la proportion de la population étrangère est de 25%.

Les scientifiques et chercheurs qui étudient le phénomène ne cachent pas que l’origine des auteurs de tels crimes a une influence. Ils pointent du doigt également les facteurs économiques. Les étrangers vivraient plus souvent dans des situations précaires, ce qui pourrait conduire à davantage de violence.

Frank Urbaniok, médecin-chef du service de psychiatrie et de psychologie du canton de Zurich, a participé à l’une des études les plus complètes sur la violence domestique. Parmi les auteurs de ces crimes, les personnes originaires d’Afrique du Nord, des Balkans et de Turquie sont massivement surreprésentées. «Les influences culturelles jouent un rôle et ne pas en tenir compte est une erreur», explique-t-il. Mais ce critère n’est pas le seul pour expliquer le phénomène car la plupart des étrangers ne commettent pas de délits. L’empreinte personnelle est également déterminante, indique le médecin. Certaines personnes présentent très tôt dans leur personnalité certains profils à risque comme une susceptibilité accrue ou un problème de domination.

20 Minutes

(Merci à Laurent Pujade)


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